Le pessimisme allemand pèse sur Wall Street

Dans l'attente du sommet européen des 8 et 9 décembre, Wall Street fait preuve de prudence alors qu'un haut responsable allemand a fait part de son pessimisme sur la possibilité d'un accord total.
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Wall street a ouvert la séance de mercredi en recul après deux séances de hausse, les investisseurs préfèrant jouer la carte de la prudence avant un sommet européen présenté comme décisif. Dans les premiers échanges, le Dow Jones perd 0,49% à 12.090,41 points. Le Standard & Poor's, plus large, cède 0,67% à 1.250,08 points tandis que le composite du Nasdaq recule de 0,77% à 2.629,04 points.

La prudence reste de mise alors qu'un haut responsable allemand s'est montré pessimiste sur les chances que les Européens parviennent à un accord pour endiguer la crise de la dette dans la zone euro lors de ce sommet. "Force m'est de constater que je suis plus pessimiste que la semaine dernière sur la possibilité de déboucher sur un accord total", a déclaré une source proche du gouvernement allemand, estimant que "les discussions des derniers jours" montraient qu'un "certain nombre de partenaires n'ont pas compris la gravité de la situation".

Des déclarations qui donnent un nouvel éclairage sur l'avertissement lancé lundi par Standard and Poor's. L'agence avait en effet indiqué hier soir que l'accord franco-allemand annoncé lundi après-midi était prometteur et pourrait permettre d'éviter à certains Etats de la zone euro un abaissement de leur note de crédit.

Sur le front des valeurs

Citigroup perd 2,4%. Le groupe va supprimer 4.500 postes dans le monde et passera une charge de 400 millions de dollars dans ses comptes liée à ces suppressions, a annoncé mardi son directeur général.

Nike (+0,05%) ne profite pas de son placement parmi les titres favoris de citigroup. L'intermédiaire a également  relevé son objectif de cours de 101 dollars à 113 dollars. Citigroup estime que la croissance solide de Nike et sa capacité à séduire les consommateurs, même à des prix plus élevés, doperont son chiffre d'affaires et ses marges au deuxième trimestre fiscal.

J.C. Penney recule de 0,27%. Le groupe va racheter 16,6% dans Martha Stewart Living Omnimedia pour $38,5 millions, rapporte le New York Times.

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