Le CAC 40 rassuré par l'adjudication italienne

Le retour de l'optimisme à la Bourse de Paris permet au CAC 40 de repasser au dessus des 3.200 points. Le marché salue la réussite de l'adjudication italienne et anticipe de bons indicateurs conjoncturels en provenance des Etats-Unis.
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Après une hausse de 2,66% mardi, la Bourse de Paris a ressenti le besoin de souffler durant deux séances avant de repartir de l'avant ce vendredi. Les investisseurs ont été rassuré par les résultats de l'émission obligataire italienne de ce jour. En outre, ils anticipent la publication, cet après midi, de bonnes statistiques macroéconomiques américaines. Vers 14h30, le CAC 40 progressait de 0,76% à 3.224,37 points.

Ailleurs en Europe , le Dax gagnait 0,30%, tandis que l'Ibex 35 madrilène prenait 1,07% et que le Ftse Mib milanais avançait de 0,53%. Outre manche, le FTSE londonien se repliait de 0,16%.

Un optimisme dû, selon Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France, à la conjonction de deux facteurs. D'une part par la conférence de presse de MArio Draghi, hier, lors de laquelle le président de la FED s'est félicité de l'impact positif des mesures non conventionnelles engagées par la BCE pour assurer la liquidité du système bancaire. Mais aussi, et surtout, par le succès des adjudications souveraines d'hier a rassuré « sur la capacité de l'Espagne et de l'Italie à regagner la confiance des investisseurs ». Sentiment renforcé par l'émission obligataire à moyen terme de Rome ce vendredi. Le Trésor italien a annoncé avoir émis au total pour 4,75 milliards d'euros d'obligations à trois et six ans à des rendements en baisse par rapport aux adjudications comparables des derniers mois. Notamment pour les titres à trois ansdont le rendement moyen est ressorti à 4,83%, contre 5,62%.

Par ailleurs, les investisseurs font preuve de sérénité face à la batterie de statistiques en provenance des Etats-Unis, et notamment l'indice de confiance des consommateurs américains pour le mois de janvier attendu à 15h55. « La confiance des ménages (estimation préliminaire de l'université du Michigan) devrait être publiée en hausse. L'annonce d'un recul du taux de chômage à 8,5% sur le mois de décembre (son plus bas niveau depuis 2009) et le recul des prix alimentaires et énergétiques sur le début du mois devraient soutenir la confiance des ménages en ce début d'année » estime Aurel BGC dans sa note matinale.

Autre soutien à la confiance des marchés, JP Morgan Chase a publié des résultat en ligne avec les attente du marché. Le bénéfice net du quatrième trimestre a reculé de 23% à 3,72 lilliards de dollars (2,9 milliards d'euros). Les activités de trading et de fusions et acquisitions de la banque américiane ont été pénalisées par la crise de la dette européenne.

Sur le front des valeurs

Principales contributrices à la progression de l'indice, les composantes du secteur bancaires sont en tête du palmarès. BNP Paribas s'adjuge 4,87%, Crédit Agricole 3,50%, tandis qu'un peu plus loin Société Générale avance de 2,70%.

L'optimisme relatif à la crise de la dette souveraine en Europe profite aux valeurs cycliques à l'image d'Alstom (+ 2,50%), Saint Gobain (+2,10%), Peugeot (+1,81%) ou encore Schneider Electric (+0,81%).

EADS prend 0,42%. Airbus a annoncé la signature par Volaris, compagnie low-cost mexicaine, d'un accord portant sur l'acquisition de 44 monocouloirs.

A l'inverse, Technip lâche 2,31% sur fond de repli des cours du pétrole.

Hors CAC

Air-France-KLM (-0,05%) a présenté un plan à trois ans destiné à restaurer sa rentabilité, dans le cadre duquel le groupe espère réduire de deux milliards d'euros sa dette nette à fin décembre 2014.

Devise et Pétrole

Sur le marché des changes, la monnaie unique bute sur le seuil de 1,28 dollar. Vers 14h30 un euro s'échangeait contre 1,275 dollar (-0,48%). Dans le même temps, le baril de Brent de la Mer du Nord lâchait 0,13% à 111,05 dollars tandis que le WTI prennait 0,10% à 99,21 dollars.
 

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Commentaire 1
à écrit le 13/01/2012 à 14:09
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Pour une éclaircie supposée durable en Italie, les marchés la considèrent à nouveau fiable et capable de faire face à ses créanciers.... Quelle vision à court terme qui ne peut que nous rappeler que la Grèce ,bien que jugée moins risquée aujourd'hui ...

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