A la grande surprise des opérateurs, beaucoup de responsables de la banque centrale ont jugé que de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire pourraient devenir nécessaires très bientôt, à moins que de nouvelles statistiques fassent état d'une accélération sensible et durable de la reprise économique.
Un ton accommodant, qui a pris tout le monde de court et qui renforce l'hypothèse d'un coup de pouce à l'économie et ce en dépit de la hausse des prix des matières premières, et de la récente amélioration des indicateurs économiques américains.
La surprise étant au rendez vous, la perspective de voir un QE3 se mettre en place d'ici la fin de l'année a littéralement plombé le billet vert qui se dépréciait de 0,9% face au yen à la clôture de Wall Street pour se négocier 78,53 avant de revernir à l'équilibre dans la matinée aux alentours des 78,60.
Par ailleurs, alors que billet vert perd du terrain, la monnaie unique grimpe en flèche, portée par l 'amélioration des perspectives économiques européennes comme en témoigne la remonté du PMI manufacturier qui remonte de 44 points à 45,3 en aout. La monnaie unique grappille ainsi 0,2% face au dollar, à 1,2560 et 0,22% face à la monnaie nipponne, pour se négocier à 98,70.
Autre facteur de soutien à la devise européenne, les indicateurs avancés de l'économie française qui se sont très nettement redressés en août, la surprise venant du PMI manufacturier, qui passe de 43,4 en juillet à 46,2 en août alors que les économistes n'attendaient que 43,7 points en moyenne. Le PMI des Services revient quant à lui en phase d'expansion en s'inscrivant à 50,2 points. Le PMI composite Français s'établit donc à 48,9 points, et culmine au plus haut de 6 mois.
Des statistiques encourageantes qui soutiennent la progression de l'euro qui se négocie désormais au plus haut depuis début juillet face à la devise de l'oncle Sam pour se négocier très largement au-delà des 1,25, à 1,2560 et à 98,70 face à la monnaie nipponne..
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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