Le marché salue la publication de Vallourec

« 2012 a été une année contrastée pour Vallourec », avoue Philippe Crouzet, président du directoire. D'un coté, le groupe a atteint un niveau de chiffre d'affaires record sur le marché du pétrole et du gaz, qui représente désormais plus de 60% du chiffre d'affaires total, mais, de l'autre, la rentabilité est sous pression.

Le résultat net a chuté de 46%, en raison de  "la faiblesse de la demande de ses clients les plus sensibles aux variations de la conjoncture, d'une intensification de la concurrence et des coûts de lancement de ses nouvelles usines au Brésil et aux Etats-Unis". "Concernant 2013, Vallourec anticipe une croissance de ses volumes et de ses ventes, ainsi qu'une amélioration de son taux de marge brute d'exploitation", a cependant déclaré Philippe Crouzet, le président du directoire du groupe de sidérurgie. " Les activités de forage aux Etats-Unis devraient progressivement s'améliorer par rapport aux niveaux actuels, tandis que les perspectives du marché mondial du pétrole et du gaz restent positives". Dans le reste du monde, le Groupe bénéficie d'un niveau élevé de commandes, reflétant une forte demande en particulier au Moyen-Orient. Mais pour autant, la visibilité reste limitée en 2013.

Au final, le chiffre d'affaires consolidé du quatrième trimestre 2012 a atteint 1, 465 milliard d'euros, en hausse de 10% par rapport au troisième trimestre 2012. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires a consolidé et a atteint 5,326 milliards d'euros en progression de 1% par rapport à 2011. Vallourec a dégagé un résultat net de 217 millions d'euros contre 402 millions d'euros en 2011, un montant qui reste légèrement supérieur au consensus. Le résultat brut d'exploitation, ou Ebitda, du groupe s'est dans le même temps contracté de 16% à 786 millions d'euros, tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 1% à près de 5,33 milliards d'euros.

Pour leur part, les analystes avaient tablé sur chiffre d'affaires annuel de 5,23 milliards d'euros, avec un résultat brut d'exploitation de 770,5 millions d'euros. Sur 2012 dans son ensemble, la marge brute d'exploitation est ressortie à 14,8% au lieu de 17,7% en 2011. Le groupe s'était donné pour objectif une marge correspondante "proche de 15%". Au quatrième trimestre, cette marge est ressortie à 16,1% du chiffre d'affaires, contre 15,5% pour le trimestre précédent. 

En milieu d'après midi, le titre s'envolait de 4,55 %, à 42.285 euros.

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Commentaires 2
à écrit le 23/02/2013 à 10:33
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on a tout de meme perdu + de 50% sur le titre depuis 2008 !

à écrit le 22/02/2013 à 10:56
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Bravo à cette entreprise, à ses techniciens, ses ingenieurs il est rassurant de voir ce type d'entreprise s'imposer sur le marché international par son savoir faire.

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