La Bourse de Paris en hausse (+0,66%) soulagée par l'emission italienne

La Bourse de Paris se maintenait en hausse vendredi à mi-journée (+0,66%), soulagée par le succès de l'émission obligataire italienne malgré la dégradation de la note de ce pays.
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A 12H50 (10H50 GMT), le CAC 40 gagnait 18,70 points pour s'inscrire à 3.153,89 points, dans un volume d'échanges de 850 millions d'euros.

Le marché parisien a démarré la journée sur une note positive après la publication du Produit intérieur brut chinois pour le deuxième trimestre. La progression du PIB (7,6%) est certes la plus faible depuis le premier trimestre 2009, mais elle est conforme aux prévisions et les analystes anticipent désormais de futures baisses de taux, pour redonner du souffle à l'économie chinoise.
"Cette perspective soutient le marché action, tout comme le regain technique sur de nombreuses valeurs", a souligné Renaud Mural, gestionnaire de portefeuilles chez Barclays Bourse .
Après le soulagement sur la Chine, les marchés ont été également réconfortés par le succès de l'émission obligataire italienne. Les taux à trois ans sont ressortis en baisse malgré la dégradation de deux crans de la note de l'Italie par Moody's.

Une bonne nouvelle pour les marchés et qui confirme aussi l'impact de moins en moins important des agences de notation financières sur l'évolution des cours.
Chez Natixis on s'interroge d'ailleurs ouvertement sur la décision de Moody's qualifiée de "bizarre" autant "en terme de +timing+ que d'explication".
Moody's a dégradé dans la nuit la note de l'Italie de deux crans, de "A3" à "Baa2", et maintenu la perspective négative de sa note en raison de la situation en zone euro et des "risques de contagion" émanant de l'Espagne et de la Grèce.

Le titre PSA Peugeot Citroën était à la dérive plongeant de près de 8% à 6,46 euros. Les mauvaises nouvelles s'accumulent sur le groupe après l'annonce du plan de suppression de 8.000 postes. D'une part, ce plan est contesté par le gouvernement, et d'autre part les analystes financiers estiment qu'il ne permettra pas de restaurer la profitabilité du constructeur automobile. Plusieurs analystes ont réduit leurs objectifs de cours sur le titre.

Renault était également pénalisé par les incertitudes sur l'avenir de l'industrie automobile européenne et lâchait 1,86% à 31,66 euros.
En baisse on note la Société Générale (-0,38% à 17,14 euros), la BNP Paribas (-0,47% à 29,51 euros) et le Crédit Agricole (-0,67% à 3,42 euros).
Du côté des hausses on note Vivendi (+2,72% à 15,65 euros), alors que les intervenants spéculent sur un renforcement du groupe Bolloré dans son capital.

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