Depuis l'ouverture, des prises de bénéfices pèsent sur la tendance parisienne. Ces arbitrages interviennent après une remontée de l'indice phare de près de 15% sur les trois dernières semaines. A 11H50 (09H50 GMT), l'indice CAC 40 cédait 0,65% perdant 24,39 points pour s'inscrire à 3.488,04 points, dans un volume d'échanges de 500 millions d'euros.
"A l'approche des plus hauts de l'année (3.594 points le 16 mars), les investisseurs profitent des niveaux actuels pour effectuer quelques allègements de positions, tandis que l'on assiste à une baisse des indicateurs de volatilité, signe d'un moindre stress des investisseurs", note Thierry Claude chez Barclays Bourse. A ces mouvements techniques s'ajoute un climat d'attentisme, avant des discussions déterminantes sur le sort de la Grèce prévues dès aujourd'hui.
Relativement tranquillisé sur l'Espagne qui profite d'une détente de ses taux d'emprunt, le marché s'intéresse désormais à la Grèce qui veut davantage de temps pour mettre en place les reformes structurelles. Le Premier ministre grec Antonis Samaras doit rencontrer mercredi à Athènes le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, avant de se rendre vendredi à Berlin pour s'entretenir avec la chancelière Angela Merkel, puis de rejoindre Paris samedi pour un rendez-vous avec le président français François Hollande.
Sur le front des valeurs, les mouvements étaient essentiellement guidés par des arbitrages techniques. Les banques regagnaient un peu de terrain après avoir lâché des points dans la matinée avec BNP Paribas en hausse de 0,48% à 35,39 euros et Crédit Agricole en progression de 0,32% à 4,34 euros. Danone était stable à 0,08% à 50,81 euros. UBS a relégué ce titre dans sa liste des valeurs les moins appréciées du secteur alimentaire. Iliad, maison-mère de l'opérateur téléphonique Free dont la recommandation a été relevée par UBS, progressait de 0,38% à 118,45 euros proche de ses plus hauts historiques. Total perdait 1,10% à 39,98 euros.
A Francfort, le Dax perdait 0,72%. Les propos d'Antonis Samaras ont également pesé sur la tendance.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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