Paris : - 023%

La Bourse de Paris a ouvert sur une note stable ce vendredi.  Les investisseurs se montrent prudent et peu enclins à prendre des risques dans l'attente de nombreuses échéances, dont l'issue de la rencontre entre le Premier ministre grec et la chancelière allemande, dans la journée. A 09H00, l'indice CAC 40 s'inscrivait au même niveau que la veille à la clôture, à 3.432,55 points, contre 3.432,56 points jeudi soir.

L'incertitude reprenait le dessus après une phase d'optimisme créée par des spéculations d'intervention prochaine des banques centrales. A ces interrogations sur les banques centrales, s'ajoute le sort de la Grèce qui plonge les marchés dans l'incertitude.

Les valeurs cycliques, les plus sensibles à la conjoncture, étaient en recul, réagissant aux mauvais indicateurs économiques. ArcelorMittal perdait 2,70% (à 12,26 euros), Peugeot 2,23% (à 6,61 euros), Alstom 0,89% (à 28,29 euros). Les banques étaient pénalisées par les incertitudes sur les banques centrales, comme BNP Paribas (-1,47% à 34,25 euros), Crédit Agricole (-1,80% à 4,20 euros) et Société Générale (-1,69% à 20,38 euros). Preuve de la prudence des investisseurs, les valeurs défensives étaient en hausse à l'image de Danone (+0,66% à 50,66 euros), Iliad (+0,59% à 118,7 euros) ou encore L'Oreal (+0,50% à 99,95 euros).

Francfort : +0,12%

A l'inverse de Paris, l'indice Dax de la Bourse de Francfort a démarré la séance en hausse de 0,12% à 6.957,6 points, contre 6.949,57 points la veille à la clôture. La Bourse de Francfort semblait ainsi accueillir mollement le résultat sans surprise d'une entrevue jeudi soir à Berlin entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande avant la venue du chef du gouvernment grec à Berlin ce vendredi. 

Londres : - 0,13%

De son côté, la Bourse de Londres a ouvert en légère baisse. L'indice FTSE-100 des principales valeurs reculait de 7,61 points vers 07H25 GMT, soit un repli de 0,13% par rapport à la clôture de jeudi, à 5.768,99 points.Les investisseurs attendent la publication de la deuxième estimation du PIB britannique pour le deuxième trimestre qui devrait, selon les analystes, être relevée. Prise en tenailles entre la crise de la zone euro et la cure d'austérité du gouvernement, l'économie britannique s'est enfoncée dans la récession entre avril et juin en se contractant de 0,7% selon la première estimation publiée fin juillet. Mais les économistes jugent cette estimation trop pessimiste.

Du côté des valeurs, les minières cédaient du terrain, Rio Tinto reculant de 3,40% à 2.856,5 pence, Eurasian Natural Resources de 3,02% à 340,9 pence et Anglo American, qui a annoncé jeudi avoir réglé son différend au Chili avec Codelco, de 2,81% à 1.887 pence. L'assureur Aviva, qui s'apprête à supprimer de nombreux emplois au Royaume-Uni selon le premier syndicat britannique Unite, abandonnait de son côté 0,52% à 325,5 pence. Parmi les valeurs moyennes, Lonmin, dont la mine de Marikana en Afrique du sud a été le théâtre d'un conflit social sanglant, lâchait 1,80% à 628 pence. Le groupe a annoncé vendredi la nomination d'un directeur général par intérim pour remplacer son patron malade pendant "plusieurs mois". Le géant des boissons alcoolisées Diageo prenait en revanche 1,06% à 1.716 pence, toujours tiré par la hausse de ses résultats annuels annoncée jeudi, tandis que le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline gagnait 0,93% à 1.464,5 pence et le groupe de téléphonie mobile Vodafone 0,68% à 185,35 pence.