Regain d'inquiétude dans les pincipales places boursières européennes. Ce mercredi à la mi-journée, celle-ci se cristallisait sur le cas de l'Espagne, tandis qu'en Grèce des manifestations réunissaient plusieurs milliers de personnes. A Madrid, l'indice vedette perdait plus de 3% tandis qu'à Paris, le CAC 40 s'inscrivait en recul de 1,76%, après avoir frolé les 2%. A Francfort, le Dax se repliait de 1,35%.
Les taux d'emprunts espagnols repartent à la hausse
Dans le même temps, sur le marché obligataire, les taux d'emprunts espagnols repartaient au-dessus de 6%. Le taux à dix ans grimpait à 6,007% contre 5,747% mardi à la clôture sur le marché secondaire. Un signe du retour de la méfiance des investisseurs envers la dette du pays.
Recul du PIB
Ces chutes font suite à l'annonce d'un nouveau recul probable du PIB au troisième trimestre dans la quatrième économie de la zone euro. "Les données disponibles pour le troisième trimestre de l'année suggèrent que le produit intérieur brut a continué à baisser à un rythme significatif, dans un contexte de tension financière toujours très élevée", a indiqué la Banque d'Espagne dans son bulletin mensuel.
Rajoy fait un pas vers une demande d'aide globale
Pour la première fois, Madrid a évoqué l'éventualité d'une demande d'aide globale. Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a fait a indiqué dans un entretien au Wall Street Journal que, si les taux d'emprunt de l'Espagne se maintenaient à un niveau "très élevé pendant trop longtemps", il demanderait ce sauvetage."Je peux vous assurer à 100% que nous demanderions ce sauvetage", a-t-il lancé.
Tensions régionales
En outre, le président de la Catalogne, Artur Mas, a affirmé qu'il entendait organiser un référendum sur l'auto-détermination. Mardi, il avait lancé un défi au Premier ministre en annonçant le tenue d'élections régionales anticipées.
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