Le dollar revient à l'équilibre face au yen , et repasse la barre des 98,50 yens après avoir touché un point bas en séance à 98,13 yens. Le billet vert est porté par la publication de l'indice ISM des services qui est ressorti en progression et par ailleurs supérieur aux attentes en octobre.
L'indice qui reflète la croissance de l'activité dans le secteur des services s'est établit à 55,4 points en octobre, contre 54,4 points en septembre. Un indicateur encourageant pour l'économie américaine qui soutient le billet vert face aux principales devises.

L'euro de son coté s'inscrit en baisse face à ses contreparties. Il redonne ainsi 0,47% face au dollar, s'éloignant un peu plus du seuil des 1,35$, à 1,3459$. Il recule par ailleurs de 0,51% face au yen, à 132,53 yens et dégringole de 0,82% face au sterling pour s'échanger à 0,8393. 

La faiblesse relative de l 'euro ce jour est liée aux commentaires de la Commission européenne qui confirme que la zone euro sortira bien de la récession l'an prochain, mais que la reprise sera un peu moins forte que prévu en 2014, avec une croissance estimée de 1,1%.

Pessimisme sur le front du chômage et de la dette

La Commission européenne a par ailleurs avalisé le scénario de reprise progressive de l'économie française retenu par le gouvernement pour son projet de budget 2014, tout en se montrant plus pessimiste sur le front du chômage et de la dette.
L'exécutif européen a tout de même insisté sur l'importance de mener des réformes économiques et structurelles en Europe afin de parvenir à ramener le déficit sous la barre des 3%.

Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn a même déclaré : 

"Pour la France et l'Espagne, où le besoin de réformes économiques est d'une urgence et d'une importance particulières, nous avons proposé de prolonger de deux ans la correction du déficit excessif précisément pour donner un peu d'oxygène et en comptant sur ces pays pour qu'ils fassent des réformes économiques sérieuses et efficaces pour améliorer la compétitivité, la croissance et l'emploi"

Or, la France n'atteindra vraisemblablement pas son objectif de réduire la dette française sous 3% du PIB en 2015. Selon les projections, il devrait s'établir à 3,7%, en 2015, mais Pierre Moscovici le ministre de l 'économie n'en démord pas. Il continue de viser l'objectif de 3% d'ici 2015.


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