Après sa chute, le sterling se stabilise

La livre sterling qui a touché un nouveau point bas en dix mois face au dollar à l'approche du "oui" à l'indépendance écossaise.

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la livre sterling est sous pression face à ses contreparties, alors que les scénarios catastrophes vont bon train concernant le résultat du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, prévu le 18 septembre. Pour la première fois, un sondage a en effet donné le oui à l'indépendance gagnant ce week-end, ce qui constituerait un événement majeur. Et pas seulement pour le Royaume-Uni, mais pour l'ensemble de l'Europe et pour les marchés financiers. 

Victime collatérale de ce scénario « catastrophe », la livre sterling qui a touché un nouveau point bas en dix mois face au dollar. La devise britannique a notamment accusé le coup avec une chute de plus de 1% lundi en réaction au sondage qui donnait le "oui" en tête au détachement du Royaume-Uni. 

Mais depuis, le sterling se stabilise autour des 1,61$ alors qu'une nouvelle enquête, réalisée par TNS et dévoilée mardi, voit pour sa part les partisans et les opposants à l'indépendance de l'Ecosse au coude-à-coude. Après avoir reculé à 1,6065 dollar, son plus bas niveau depuis novembre 2013, la devise rebondit de 0,1% pour évoluer autour des 1,6115 dollar.

Le sterling rebondit également de 0,37% face au yen, pour s'échanger à 171,26 yens et grappille 0,18% contre l'euro, ce qui lui permet de renouer avec le seuil des 1,25 euro après avoir testé un point bas en séance de 1,2442 euro.

Chez Fidelity Worldwide Investment, on considère que « le mouvement de vente sur la livre sterling commence à sembler un peu excessif », le responsable des allocations d'actifs avant d'aller plus loin en expliquant qu' "un fort rebond de la livre est à prévoir si le 'non' l'emporte au référendum concernant l'indépendance de l'Ecosse, ce qui reste l'issue la plus probable", souligne-t-il. 

Mais "Si jamais le 'oui' l'emporte, la situation deviendrait relativement confuse » même si Fidelity continuerait de privilégier la livre sterling par rapport à l'euro, notamment parce qu' « Il est difficile d'imaginer que la Banque d'Angleterre renonce à resserrer sa politique monétaire en 2015 en raison d'une procédure de divorce qui pourrait durer 18 mois". 

Chez Credit Suisse, les gérants estiment que les investisseurs vendant leurs actions d'entreprises écossaises réagissent peut-être avec excès au prochain référendum ». Dans ce contexte exagérément adverse au risque, « Ces titres pourraient par la suite rebondir, offrant des opportunités d'achat, indique l'opérateur. "Nous estimons que le meilleur moment pour acheter des actions écossaises se situe deux jours avant le vote (moment auquel nous pensons que la réaction du marché sera la plus excessive)", écrivent les analystes de la banque. Ils ajoutent que les groupes britanniques fortement dépendants des exportations, comme Diageo (DGE.LN), devraient tirer avantage de la faiblesse de la livre sur le court terme.

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Commentaire 1
à écrit le 09/09/2014 à 23:38
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