Le Brexit c'est now

Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...
Marc Fiorentino.

C'est donc aujourd'hui que Theresa May va officiellement déclencher la procédure de Brexit. Et ce qui me frappe, c'est la façon dont les marchés ont totalement absorbé le choc du Brexit. Paradoxe et coïncidence, c'est le jour où la Grande-Bretagne se lance dans cette grande aventure, que les indices boursiers affichent des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis longtemps.

PLUS DE VOLATILITÉ SUR LES MARCHÉS
C'est également en ce jour historique que la volatilité sur les marchés, l'indice de nervosité des marchés, s'enfonce à nouveau proche de ses niveaux records de baisse. Le message des investisseurs, aujourd'hui même, est clair : le Brexit est un non-événement pour les marchés.

LE BREXIT N'EST PAS UN NON-ÉVÉNEMENT
Pas du tout. C'est un événement majeur. Un événement majeur pour la Grande-Bretagne bien sûr et un événement majeur pour l'Europe. Nous allons entrer dans une période longue de négociations dont l'issue est incertaine, négociations entre la Grande-Bretagne et l'Union Européenne, mais négociations au sein même de la Grande-Bretagne comme l'illustre la demande officielle par le parlement écossais d'un nouveau referendum sur l'indépendance. Prenez juste un petit peu de recul et rappelez-vous, il y a dix-huit mois seulement, juste avant le referendum, à quel point l'éventualité du Brexit était considérée comme un Black Swan, un cygne noir, un de ces événements imprévisibles qui peuvent provoquer le chaos sur le marché.

COMMENT EXPLIQUER CE PARADOXE ?
Tout d'abord par le fait que les investisseurs qui ont paniqué après le referendum se sont brûlés les doigts et l'ont payé très cher. D'autre part, pour l'instant, parce que le Brexit n'a pas encore eu lieu, la Grande-Bretagne affiche une santé économique insolente illustrée par une croissance très élevée et le plein-emploi. Et enfin, par le sentiment général sur les marchés que la...
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Commentaire 1
à écrit le 29/03/2017 à 23:55
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Le Général De Gaulle avait encore raison: Nous n'aurions jamais du avoir ces anglais dans l'Union Européenne. On devrait même fermer le tunnel sous la Manche et interdire aux anglais (pas aux irlandais et écossais) de participer aux sports européens;...

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