Les chiffres publiés par le Conseil d'Orientation des Retraites sont sans appel.
Si aucune réforme n'est faite, le déficit des retraites sera compris entre 8 et 17 milliards d'euros en 2025.
Une vraie réforme est nécessaire.
Mais face à la pression, qui devrait s'exprimer à partir du 5 décembre, le gouvernement va reculer et notre Président jouer les "grands-pères".
QU'EST-CE QUE LA CLAUSE DU GRAND-PÈRE ?
Le choix du nom est étonnant.
C'est plutôt la clause de la fuite.
Il s'agit d'appliquer la réforme des retraites uniquement aux nouveaux entrants dans le monde du travail à partir de 2025.
Comme le disait Jean Paul Delevoye, le Haut-Commissaire aux Retraites, ce serait un "renoncement".
Pire que cela.
Cela pourrait mettre le feu aux poudres à une guerre des générations qui couve déjà.
Un grand-père n'est pas un lâche.
Cette clause porte mal son nom.
LA RÉALITÉ
Nous le répétons ici depuis longtemps.
Et les chiffres du COR viennent le confirmer.
Il n'y a pas d'alternative.
Les retraites vont baisser, surtout pour les classes moyennes supérieures qui vont être les plus touchées.
L'âge de départ à la retraite va reculer, en usant l'artifice de l'âge pivot.
Et les cotisations vont augmenter, surtout, encore, pour les classes moyennes supérieures.
En bon "père de famille", faites-vous déjà à l'idée que votre retraite sera le fruit de votre capitalisation : la retraite par répartition n'est déjà plus pour vous.
RETENEZ-MOI...
ou je vais témoigner.
C'est la réponse de Donald Trump.
Nancy Pelosi, la patronne des démocrates de la Chambre des représentants, a lancé un défi à Trump : "Viens devant la commission d'enquête du Congrès si t'es cap".
Réponse de Trump : "Je suis cap!".
LA GUERRE DES BOURSES
La Bourse de Madrid est à vendre.
Euronext...
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