PARIS (Reuters) - Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré vendredi que les mesures économiques visant à permettre à l'Iran de continuer à commercer malgré le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien ne pourraient probablement pas être mises en place avant novembre.
Alors qu'un premier train de sanctions américaines doit entrer en vigueur début août et un second début novembre, il a précisé que les Européens, mais aussi la Russie et la Chine, tentaient de mettre sur pied un mécanisme financier permettant d'atténuer leur impact des sanctions américaines et de permettre à Téhéran de poursuivre des échanges commerciaux.
"Pour début août, ce sera peut-être un peu court, mais pour le mois de novembre nous essayons d'y aboutir", a dit Jean-Yves Le Drian sur RTL.
Pour y parvenir, a prévenu le chef de la diplomatie française il faut que l'Iran cesse "en permanence" d'agiter "la menace de rompre ses engagements".
"S'il rompait ses engagements, alors nous en tirerions nous-même les conséquences", a ajouté Jean-Yves Le Drian.
Il faut que Téhéran "arrête la menace et qu'on cherche les solutions pour que l'Iran puisse avoir les compensations nécessaires" sur le plan économique, a-t-il déclaré.
(Caroline Pailliez, édité par Myriam Rivet)