ROME (Reuters) - Le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini a déclaré lundi qu'il était ouvert à l'idée d'un référendum sur la poursuite du projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Turin et Lyon.

Le chef de la Ligue a précisé lors d'une conférence de presse qu'il était personnellement favorable à cet ambitieux projet.

Son partenaire au sein de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio, souhaite pour sa part son abandon.

Le gouvernement italien examine actuellement les conséquences économiques et budgétaires du dossier et Salvini, soucieux de mettre fin à cette incertitude, a souligné qu'il aimerait laisser le dernier mot aux électeurs.

Après des années de préparatifs et de controverses, Paris et Rome ont signé en 2016 un accord de financement pour la construction de la ligne. Son coût initialement évalué à 9,6 milliards d'euros s'élèverait désormais à 26,1 milliards d'euros, selon une estimation du ministre italien des Infrastructures, Danilo Toninelli.

(Steve Scherer; Guy Kerivel pour le service français, édité par Tangi Salaün)