PARIS (Reuters) - Le chef de la diplomatie française a déclaré mercredi que l'hypothèse de crimes de guerre n'était pas exclue à Idlib, l'enclave rebelle du nord-ouest de la Syrie cible d'une offensive des forces du régime de Bachar al Assad et de l'armée russe.
S'exprimant lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, Jean-Yves Le Drian a estimé que la communauté internationale était "à la veille d'une catastrophe humanitaire et sécuritaire considérable".
"L'hypothèse de crimes de guerre n'est pas exclue, c'est la France qui le dit, à partir du moment où on commence à bombarder de manière indiscriminée les populations civiles et les hôpitaux", a-t-il souligné, appelant à "une mobilisation humanitaire d'anticipation, de prévention".
(Sophie Louet)