(Reuters) - Le groupe d'ingénierie britannique Smiths Group a publié vendredi un bénéfice annuel légèrement inférieur au consensus des analystes, en raison de problèmes temporaires dans sa division médicale, qui a perdu des agréments sur certains produits en vertu de nouvelles règles européennes.

De ce fait, l'action reculait vers 08h30 GMT de 7,3% à 14,76 livres accusant la plus forte baisse de l'indice FTSE de l'indice paneuropéen Stoxx 600. Ce repli fait basculer le titre Smiths dans le rouge depuis le début de l'année (-0,94%) alors qu'elle avait gagné 5,23% en 2017.

Le bénéfice d'exploitation courant sur l'ensemble de l'exercice 2017-2018, clos au 31 juillet, a augmenté de 3% à 544 millions de livres (610,6 millions d'euros), alors que les analystes attendaient 548 millions de livres.

La semaine dernière, Smiths Group a annoncé que les discussions avec la société américaine ICU Medical en vue d'une fusion de leurs activités médicales, évaluée à plus de sept milliards de livres, avaient échoué.

Le chiffre d'affaires annuel de la division médicale de Smiths Group a baissé de 2% à 885 millions de livres, conformément à ce que le groupe avait annoncé en juillet. Le bénéfice d'exploitation, lui, a chuté de 14% à 156 millions de livres.

Les ventes de la division devrait renouer avec la croissance au second semestre, lorsque le processus de re-certification auprès de l'organisme européen en charge du dossier sera achevé, a dit Smiths Group.

"L'absence de certification a entraîné une suspension à court terme de certains produits de Smiths Medical en Europe", poursuit la société.

Le chiffre d'affaires nnuel de Smiths Group dans son ensemble a augmenté de 2% à 3,21 milliards de livres et le groupe a dit pouvoir maintenir ce rythme de croissance au cours de l'exercice 2018-2019.

Smiths Group a par ailleurs déclaré avoir signé un accord en vue de céder son activité d'embouteillage pour 40 millions de dollars (33,9 millions d'euros) à Amsino Healthcare.

(Muvija M à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)