Le PDG d'Amazon se demande quoi faire de sa fortune

Par Hugo Baudino  |   |  350  mots
A la tête de 76 milliards de dollars, Jeff Bezos souhaite s'investir dans la philanthropie.
Jeff Bezos, président du directoire général d'Amazon, souhaite injecter une partie de sa colossale fortune dans la philanthropie, comme d'autres milliardaires avant lui. La façon de l'annoncer, elle, est bien plus originale.

"Ma question préférée : qu'est-ce que je vais faire de toute cette oseille ?". Cette phrase issue du déjà culte morceau "Kalash" des rappeurs Booba et Kaaris s'applique parfaitement au dernier tweet de Jeff Bezos, PDG d'Amazon. Ce dernier a partagé sur Twitter, dans la soirée du 15 juin, un long texte dans lequel il déclare vouloir se lancer dans la philanthropie et demande aux internautes de le conseiller dans cette démarche.

Troisième homme le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 76 milliards de dollars, Jeff Bezos souhaite que "l'essentiel de [son] activité philanthropique serve à aider les gens ici et maintenant - à court terme - autant pour les besoins urgents que pour les effets durables". Il conclut ce tweet par un appel à ses followers :

"Si vous avez des idées, répondez simplement à ce tweet avec l'idée (et si vous estimez qu'il s'agit d'une mauvaise méthode, j'aimerais aussi le savoir)".

Conquête de l'espace, médias et philanthropie

Jeff Bezos avait, jusqu'à aujourd'hui, surtout investi sa fortune dans l'exploration spatiale, à travers son entreprise Blue Origin. Le milliardaire a également racheté le journal américain The Washington Post pour 250 millions de dollars en 2013. Dans son Tweet, il rapproche ses deux investissements à ce qu'il a réalisé avec Amazon, en y voyant, pour les trois, une "contribution à la société et à la civilisation, chacun à sa manière".

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Le boss d'Amazon avait, tout de même, déjà avancé dans le domaine de la philanthropie en subventionnant la Bezos Family Foundation gérée par ses parents, qui soutient l'éducation des enfants défavorisés. Cette attirance pour la philanthropie pourrait également être perçu par certains comme un moyen de s'acheter une bonne image, Jeff Bezos ayant tout de même été élu "pire patron du monde" en 2014 par la confédération syndicale internationale, organisation qui représente 180 millions d'employés dans le monde.

(avec Reuters)