Les années Obama : le plus beau jour du Président

[ Série 2/4 ] Barack Obama et ses conseillers relatent au jour le jour les péripéties d'une présidence qui voulait changer l'Amérique. Une immersion documentaire inédite dans la réalité de la Maison-Blanche, contée avec le souffle de la fiction. Acte II : comment le nouveau président, contre l'avis de ses principaux conseillers, a tout risqué pour faire passer sa plus grande réforme, l'"Obamacare".

Le 4 novembre 2008, un immense espoir se lève, venu des États-Unis. L'élection du premier président noir de l'histoire américaine, issu par son père d'une famille musulmane, fait rêver non seulement son pays, mais aussi le monde entier, d'une nouvelle ère politique de paix et de justice sociale, qui tournera la page des années Bush. " Vous et moi, nous allons changer ce pays, et nous changerons le monde", lance-t-il à la foule euphorique qui l'acclame. Huit ans après, quel bilan  Barack Obama laisse-t-il en quittant la Maison-Blanche ? Comment a-t-il exercé le pouvoir ?

2e acte : le plus beau jour du président

Comment le nouveau président, contre l'avis de ses principaux conseillers, a tout risqué pour faire passer sa plus grande réforme, l'"Obamacare", lançant le chantier de l'assurance santé pour tous dès le début de son mandat. Un débat qui a exacerbé les passions américaines et coupé le pays en deux. Le texte est adopté à la Chambre des représentants, largement dominée par les Démocrates.

Mais, au Sénat, la bataille est plus rude et Obama est obligé de faire des compromis qui affaiblissent le texte. Après une défaite surprise de la candidate des Démocrates dans le Massachusetts, Obama perd de plus sa courte majorité au Sénat. Il doit persuader Nancy Pelosi, la tenace présidente de la Chambre, d'utiliser toute son ingéniosité pour faire adopter le texte par ses troupes et négocier personnellement avec les députés anti-avortement de leur parti pour éviter une rébellion de dernière minute.

 Le 21 mars 2010, il réussit là où sept présidents avaient échoué avant lui, mais il en paiera le prix quelques mois plus tard. Aux élections de mi-mandat, il perd plus de sièges qu'aucun autre président depuis 1938, ainsi que le contrôle de la Chambre des représentants. Pendant tout le reste de sa présidence, il ne pourra faire voter aucune de ses grandes réformes par le Congrès.

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