JP Morgan fait le ménage à la direction de Washington Mutual

La banque américaine qui a repris les activités bancaires de la première caisse d'épargne des Etats-Unis se débarrasse des principaux directeurs de Washington Mutual.

Rare banque américaine encore en mesure de réaliser des acquisitions, JP Morgan a annoncé le licenciement de la plupart des cadres dirigeants de Washington Mutual, dont elle vient de reprendre les actifs bancaires.

Le directeur général de WaMu, Alan Fishman, qui avait pris ses fonctions le 8 septembre dernier seulement, son assistant Frank Baier ainsi que le président de la caisse d'épargne, Steve Rotella, quitteront leur poste dès ce vendredi. Le responsable juridique Michael Solender, le vice-président exécutif Todd Baker et le directeur des ressources humaines Daryl Dave ont également été remerciés avec effet immédiat. Seul le directeur financier, Thomas Casey s'est vu accorder un préavis: il quittera le groupe en décembre.

Quant au reste des 43.000 employés de Washington Mutual, JP Morgan a sèchement fait savoir qu'ils seront fixés sur leur sort le 1er décembre prochain. La proportion de salariés qui conservera son emploi n'est pas encore connue.

Cette nouvelle fait resurgir un nouveau cas de parachute doré, un dossier qui fait scandale depuis plusieurs semaines en Europe et aux Etats-Unis. Alan Fishman, qui a donc intégré WaMu au début de mois de septembre, a en effet bénéficié d'un bonus de 7,5 millions de dollars à la signature de son contrat, d'après le Wall Street Journal. Le dirigeant, qui n'est resté à la tête de la caisse d'épargne que le temps de la voir s'effondrer, devrait conserver cette prime. En revanche, il devrait renoncer à son indemnité de 11,6 millions de dollars prévu dans son contrat en cas de départ volontaire ou contraint, selon le quotidien américain. 

 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 6:12
Signaler
wanted ! 7 500 000 §

à écrit le 09/10/2009 à 6:12
Signaler
Il a fait sèchement savoir...Ce personnage fait partie des individus qui se sont goinfrés tranquillement en balançant des junks bonds partout...Riche au-delà du pensable...Et il traite les gens comme ses valets...Logique et insupportable.

à écrit le 09/10/2009 à 6:12
Signaler
JPMorgan nous refait le meme coup qu'en 1929

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.