"Dans cet univers secoué, Axa a résisté", d'emblée le président directeur général du groupe d'assurance a donné le ton lors de la rpésentation des résultats annuels jeudi. Premier motif de satisfaction : le résultat opérationnel à 3,9 milliards contre 3,7 milliards en 2010. Une hausse qui s'explique par l'amélioration de la rentabilité des affaires nouvelles. La marge sur affaires nouvelles en vie, épargne et retraite est en effet passé de 22,3% à 25,2%.
Des dépréciations d'un côté, des plus-values réalisées de l'autre
Le résultat net fait quant à lui un bond de 4,3 milliards d'euros contre 2,7 milliards l'année précédente, soit près de 50% de hausse. Pourtant, il est inférieur aux prévisions des analystes qui misaient sur un résultat net d'environ 5,8 milliards. Mais les dépréciations d'actifs principalement sur les obligations souveraines grecques (d'un montant de 387 millions d'euros pour l'ensemble de l'année) ont pesé sur le résultat. De même, la réduction de 943 millions d'euros du "good will" relatif au portefeuille américain de produits "variable annuities" de la génération Accumulator, a aussi réduit le résultat.
Ces effets négatifs ont cependant été compensés par les plus-values réalisées grâce à la vente des activités en Australie, en Nouvelle Zélande, et au Canada ainsi que la vente de la particpation dans la compagnie Taikang Life.
Quant au dividende versé aux actionnaires, l'assureur conserve pour 2011 le même qu'en 2010 à 0,69 euros. "Maintenir le dividende stable est un signal fort dans l'environnement actuel", a estimé Henri de Castries. "Nous sommes plus efficaces dans la façon de conduire nos opérations, et nous sommes en ligne avec notre plan d'économies de coûts", s'est-il falicité.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !