Lorsqu'une société se place sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, elle remet au tribunal ad hoc un document rédigé avec ses avocats, qui indique la liste de ses principaux créanciers. Dans le cas de Lehman Brothers, cette liste se réduit aux trente principaux créanciers. On y découvre BNP Paribas. Selon Ian Lowitt, le directeur financier de Lehman Brothers, la banque française a une créance de 250 millions de dollars (Retrouvez un document officiel de l'administration des Etats-Unis sur les principaux créanciers de Lehman Brothers en cliquant ci-contre à droite dans la rubrique : "pour aller plus loin").
Cela ne veut pas dire qu'elle devra passer une provision de 250 millions de dollars dans ses comptes. Comme l'indique le document remis au tribunal, des fonds seront disponibles pour régler les créanciers. Ainsi, Lehman Brothers est en négociation avec Barclays pour céder une partie de ses actifs. Les fonds récoltés serviront à régler ses créanciers, d'abord l'Etat, puis les banques.
D'autres banques françaises peuvent être exposées à Lehman Borthers sans pour autant apparaître dans la liste. Il s'agit des porteurs d'obligations. Dans ce cas, leur nom est dissimulé par l'équivalent d'un représentant de la masse des obligataires ("indenture trustee"). Citibank et la Bank of New York représentent à elles deux 138 milliards de dollars.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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