Zodiac publie ce mardi un chiffre d'affaires semestriel de 1,109 milliard d'euros, soit une croissance de 12,7% en glissement annuel. Cependant la croissance organique est négative de -1,8%. Au second trimestre de l'exercice (soit de décembre à février), la croissance organique ressort même à -3,4%. Le groupe juge cependant qu'il offre une bonne capacité de résistance, "dans un environnement aéronautique où le ralentissement commence à être perceptible".
Par division et en données organiques, Aerosafety & Technology recule de -6,7% à 232,9 millions tandis que le pôle Aircraft Systems croît de 3,4% à 294,64 millions. La branche Cabin Interiors recule en revanche de 2,2%.
Côté financement, Zodiac explique avoir sécurisé ses positions via une extension d'un an de la tranche A de son crédit syndiqué, qui venait à échéance le 30 juin. Les nouvelles conditions permettent au groupe de réduire ses frais financiers sur l'exercice.
Cependant, Zodiac indique que le fort recul du marché des airbags, ainsi que les décalages enregistrés dans la branche Sièges et Cabines, ajoutés au risque du ralentissement sur le semestre en cours dans l'après-vente, sont des facteurs qui pèseront sur la progression du résultat opérationnel. En conséquence, l'EBIT annuel "restera en forte croissance mais pourrait être inférieur de l'ordre de 5% à l'objectif donné en début d'exercice". Le groupe visait jusque-là un résultat opérationnel courant de 306 millions environ. "L'amélioration attendue des frais financiers compensera en partie cet impact sur le bénéfice par action", souligne l'entreprise, qui précisera ses objectifs lors de la publication des comptes intermédiaires le 17 avril.
A la Bourse de Paris, l'action a chuté de 14,82% à 21,03 euros.
(retrouvez le communiqué de Zodiac)
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