Le ministère des Armées obtient un dégel partiel de ses crédits

Par Michel Cabirol  |   |  259  mots
"J'ai obtenu un dégel de 80 millions d'euros à fin novembre, et j'espère 140 millions d'euros de plus dès cette semaine" (Florence Parly au Sénat) (Crédits : Benoit Tessier)
La ministre des Armées a déjà obtenu fin novembre un dégel de 80 millions sur les 420 millions encore gelés. Elle compte en avoir un deuxième (?) dès cette semaine, puis un dernier, mi-décembre.

La gestion budgétaire 2019 n'est pas encore terminée. Il reste une dernière bataille au ministère des Armées à livrer : le dégel de 420 millions d'euros restants d'ici à la fin de l'année après le collectif budgétaire. Toutefois, la ministre des Armées, Florence Parly, a déjà fait une partie du chemin en réussissant à dégeler une partie de ces crédits. "J'ai obtenu un dégel de 80 millions d'euros à fin novembre, et j'espère 140 millions d'euros de plus dès cette semaine", a-t-elle annoncé lundi au Sénat.

"Il restera 200 millions d'euros de crédits à récupérer, je l'espère mi-décembre", a précisé la ministre.

Le projet de loi de finances rectificative a procédé à l'ouverture de 214 millions d'euros pour les surcoûts des opérations extérieures (OPEX) et des missions intérieures (MISSINT), et à des annulations pour 284 millions d'euros. "Ce schéma de fin de gestion s'inscrit dans le cadre des mesures de fin 2018 pour le pouvoir d'achat, imposant globalement une baisse de 1 milliard d'euros de dépenses de l'État par rapport à la loi de finances initiale", a expliqué Florence Parly. Le ministère des Armées compense les surcoûts par des annulations. En outre, la ministre a décidé de restituer au budget général de 70 millions d'euros résultant des gains sur les négociations de contrats d'armement et des pénalités de retard payées par les industriels. Une décision qui n'aura pas  d'impact sur l'application de la LPM.