Le Financial Times indique ce jeudi que le numéro un mondial du diamant, le groupe minier sud-africain De Beers, détenu à 45% par le groupe britannique Anglo American, à 40% par la famille Oppenheimer et à 15% par le gouvernement du Botswana, s'attend à voir son chiffre d'affaires divisé par deux cette année. Mais il prévoit de continuer à être bénéficiaire.
Le groupe a déjà réduit sa production de 40%. Il fait face à une chute de près d'un tiers des prix du diamant.
Le directeur financier du groupe Stuart Brown, cité par le journal, souligne : "étant donné que nous avons anticipé très tôt la situation, nous sommes en mesure de survivre en 2009 et 2010 sans besoin de recapitaliser".
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