Marseille perd ses Grands Moulins Maurel

La Grande Minoterie de la Méditerranée fermera son usine marseillaise fin 2013. Elle fournissait Panzani. Ce site ouvert en 1860 emploie encore une soixantaine de salariés. A 25 km de là, à Gémenos, le sort de l'usine Fralib n'est toujours pas scellé.
Cette usine emploie une soixantaine de salariés.

Nouveau coup dur pour Marseille : la Grande Minoterie de la Méditerranée (GMM) va fermer ses portes en novembre 2013. Fondée en 1860 sous le nom de Grands Moulins Maurel, dans le XIIe arrondissement de Marseille, cette usine, figure du patrimoine industriel de la cité phocéenne, est spécialisée dans la fabrication de semoule de blé pour les pâtes et le couscous. Un contrat avec la marque Panzani assurait 70% des débouchés de sa production, depuis l'effondrement des volumes de semoule de blé tendre et la chute du tonnage de semoule de blé dur.

Par communiqué, la direction de GMM a fait valoir que « Panzani ne souhaite pas renégocier le contrat de fourniture signé en 2008 ». Une version que démentent catégoriquement les dirigeants du groupe. « C'est Nutrixo qui, deux ans et demi avant son échéance, a dénoncé le contrat. Renouvelable pour un an, il devait arriver à échéance en novembre 2013. Panzani souhaitait, lui, le poursuivre », explique à La Tribune Antonio Fortunato, directeur financier de Panzani. Rachetée par Nutrixo en 2008, l'usine affiche des pertes cumulées de 8,5 millions d'euros. « Aucun des repreneurs approchés ces derniers mois n'a souhaité formuler d'offre », avance la direction de GMM, par communiqué.

Unilever accorde 12 millions d'euros à Fralib

L'annonce de cette fermeture intervient alors qu'à Gemenos, à 25 km de Marseille, le sort des salariés de l'usine Fralib n'est toujours pas scellé. Le groupe Unilever, maison-mère de cette usine Thé Elephant, a annoncé mercredi qu'il était prêt à contribuer à hauteur de 12 millions d'euros au projet de reprise de la société par une partie de ses 182 salariés. Ces 12 millions d'euros correspondent à la cession des machines, d'une valeur de 7 millions d'euros, pour un montant d'un euro symbolique, à la Communauté urbaine de Marseille et à l'allocation de 65.000 euros par salarié prêt à s'engager dans le projet de reprise. Le conflit qui oppose les salariés à Unilever dure depuis 650 pours. La production a été suspendue en juillet 2011.
 

Unilever accorde 12 millions d'euros à Fralib

L'annonce de cette fermeture intervient alors qu'à Gémenos, à 25 km de Marseille, le sort des salariés de l'usine Fralib n'est toujours pas scellé. Le groupe Unilever, maison-mère de cette usine pour la marque Thé Eléphant, a annoncé mercredi qu'il était prêt à contribuer à hauteur de 12 millions d'euros au projet de reprise de la société par une partie de ses 182 salariés. Ces 12 millions d'euros correspondent à la cession des machines, d'une valeur de 7 millions d'euros, pour un montant d'un euro symbolique, à la Communauté urbaine de Marseille et à l'allocation de 65.000 euros par salarié prêt à s'engager dans le projet de reprise. Le conflit qui oppose les salariés à Unilever dure depuis 650 pours. La production a été suspendue en juillet 2011.
 

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Commentaire 1
à écrit le 19/07/2012 à 23:22
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Une larme de plus à ce pays ou il n'y aura bientot plus que des fonctionnaires et des énarques. Amen!!!

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