"PSA restera une entreprise française", et c'est Montebourg qui le dit

Par latribune.fr  |   |  332  mots
(Crédits : AFP)
Le ministre du Redressement productif a indiqué lundi à des lecteurs du Parisien que PSA Peugeot Citroën "restera en France et française" au moment où le constructeur négocie une augmentation de capital auprès du chinois Dongfeng.

Arnaud Montebourg était à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis lundi après-midi. Il avait rendez-vous avec des lecteurs du Parisien/Aujourd'hui en France au siège du journal. A cette occasion, certains d'entre eux l'ont questionné sur l'avenir de PSA Peugeot Citroën.

Au moment où le ministre décrit PSA comme "une entreprise en très grande difficulté" un lecteur lui demande si "la solution pour PSA pourrait venir de Chine ?" Montebourg répond :

"PSA restera une entreprise française"

"Donc pas de Chinois dans le capital de Peugeot ?" l'interroge Didier Postel, l'un des lecteurs. "Je n'ai pas dit ça. Je dis que l'entreprise restera en France et française." assure Arnaud Montebourg.

PSA envisagerait une augmentation de capital de 3 milliards d'euros

PSA est effectivement en cours de discussions avec le chinois Dongfeng Motor pour renforcer son partenariat. Selon des sources proches du dossier, le constructeur envisagerait une augmentation de capital de trois milliards d'euros, partagée à égalité entre Dongfeng et l'Etat français mais cette information n'a pas été confirmée jusqu'ici.

Le 19 octobre dernier, l'agence Reuters affirmait que les discussions entre PSA Peugeot Citroën et le groupe chinois Dongfeng avançaient plus lentement que ce qu'avait espéré le constructeur français.

>> Les négociations entre PSA et le chinois Dongfeng plus lentes que prévu

Le dernier scénario évoqué par la presse est le recours à une augmentation de capital de 2,5 à 3 milliards d'euros à laquelle souscriraient conjointement l'Etat français et Dongfeng, le partenaire chinois du groupe. La semaine dernière, le président de Dongfeng, Zhu Fushou, a affirmé que son groupe étudiait encore "la rationalité" d'une prise de participation dans PSA.

Les difficultés persistantes de PSA à sortir la tête de l'eau, malgré une restructuration drastique, ont ravivé ces dernières semaines l'hypothèse de l'arrivée de nouveaux actionnaires pour soutenir le numéro un français de l'automobile.

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