Le japonais Toyota conserve sa couronne de numéro un mondial de l'automobile

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  315  mots
Cérémonie de signature des accords Toyota-BMW
Toyota a atteint les 9,98 millions de ventes l'an dernier. Le japonais devance GM (9,71 millions) et Volkswagen (9,7). Il devrait aussi être le premier pour les bénéfices.

Ça se joue à pas grand chose. Toyota sera resté en 2013 le premier constructeur auto mondial. Le japonais annonce ce jeudi avoir vendu 9,98 millions de véhicules en 2013, soit 2% de plus qu'en 2012, ratant de peu la barre des dix millions. Le consortium de Toyota-City (près de Nagoya) a accompli cette performance avec l'ensemble de ses marques (y compris le haut de gamme Lexus, les mini-véhicules de Daihatsu, les poids-lourds de Hino).

GM et Volkswagen derrière

Toyota dépasse d'une courte tête l'américain General Motors (9,71 millions, +4%) et l'allemand Volkswagen au coude à coude ( 9,7 millions, +4,3%). Si l'on ne comptabilise pas les gros camions de Man et Scania, Volkswagen est à 9,5 millions (+4,8%). Mais, dans ce cas, il faut aussi enlever les poids-lourds de Hino aux chiffres de Toyota. Hors poids-lourds, Toyota demeure toutefois le numéro un incontesté.

Premier mondial en 2012, déjà

Toyota était redevenu le premier mondial en 2012, après avoir rétrogradé l'année précédente au troisième rang suite au tsunami au Japon et aux inondations en Thaïlande. Le groupe japonais avait été déjà le numéro un de 2008 à 2010. En 2008, il avait doublé GM, le traditionnel "leader" en pleine crise qui allait se retrouver en quasi-banqueroute l'année suivante, sauvé in extremis par l'Etat fédéral américain.

Bénéfices extraordinaires

Toyota devrait aussi être le numéro un automobile pour les bénéfices au titre de 2013. Sur l'ensemble de son exercice fiscal annuel, qui va du 1er avril 2013 au 31 mars 2014, le géant a relevé début août dernier ses prévisions. Il mise sur un énorme profit net de 1.480 milliards de yens, en progression de 54% (12 milliards d'euros au taux de change retenu par le groupe). Il vise aussi un bénéfice opérationnel substantiel à 1.940 milliards de yens (+47% sur un an, 15 milliards d'euros). De quoi alimenter son formidable trésor de guerre.