Crash A320 : une catastrophe à 300 millions de dollars

Par latribune.fr avec AFP et Reuters  |   |  289  mots
Parmi les assureurs figureraient notamment l'américain AIG et le suisse Swiss Re.
Cette estimation d'Allianz inclut la perte de l'A320 de la compagnie aérienne allemande Germanwings, évaluée à environ 6,5 millions de dollars, les opérations de secours et de recherches, les frais juridiques et l'indemnisation des proches des victimes.

Elles seront plus de 30 à partager le fardeau financier de la catastrophe. L'allemand Allianz estime que les compagnies d'assurance vont devoir débourser 300 millions de dollars (277 millions d'euros) après la catastrophe de l'Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, qui s'est écrasé dans les Alpes françaises avec 150 personnes à bord, a appris lundi 30 mars l'agence Reuters, citant des sources internes au secteur de l'assurance.

Allianz s'est dit à la tête du pool d'assureurs. Parmi les autres assureurs figureraient notamment l'américain AIG et le suisse Swiss Re. Cette estimation inclut la perte de l'avion, évaluée à environ 6,5 millions de dollars, les opérations de secours et de recherches, les frais juridiques et l'indemnisation des proches des victimes.

20% des primes du marché mondial de l'assurance aéronautique

Ce chiffre, qui représente environ 20% des primes du marché mondial de l'assurance aéronautique, fournit une première indication aux compagnies, en charge de la partie financière de la catastrophe, manifestement provoquée à dessein par le copilote. Comme l'a expliqué le parquet de Düsseldorf, ville où vivait Andreas Lubitz et où se dirigeait le vol Germanwings :

"Plusieurs années avant d'obtenir sa licence de vol, le copilote avait suivi une longue psychothérapie, avec des tendances suicidaires visibles."

Depuis les révélations du procureur du Marseille la semaine passée concernant le suicide d'Andreas Lubitz, Lufthansa, maison-mère de Germanwings, se défend d'avoir été au courant du passé du copilote. Une porte-parole de la compagnie aérienne a déclaré que les documents médicaux étaient protégés par le secret médical et qu'elle n'avait donc jamais eu connaissance de leur contenu.

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