Taxis : une journée d'action nationale en janvier contre la concurrence des VTC ?

Par latribune.fr  |   |  402  mots
Le syndicat Taxis de France "propose" une "journée d'action nationale et coordonnée" le 26 janvier, date lancée par les taxis marseillais, a indiqué à l'AFP son responsable, Sylla Ibrahima.
Une réunion de l'intersyndicale est prévue jeudi prochain pour déterminer la date définitive - celle du 26 janvier est évoquée - et les modalités de cette mobilisation, selon les syndicats CGT et FO.

Les chauffeurs de taxi devraient se mobiliser fin janvier, après leur flambée de colère de juin, pour protester notamment contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

Une réunion de l'intersyndicale est prévue jeudi prochain pour déterminer la date définitive - celle du 26 janvier est évoquée - et les modalités de cette mobilisation,  selon les syndicats CGT et FO.

Une date lancée par les taxis marseillais

Le syndicat Taxis de France "propose" une "journée d'action nationale et coordonnée" le 26 janvier, date lancée par les taxis marseillais, a indiqué à l'AFP son responsable, Sylla Ibrahima.

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Un mouvement "est en préparation", a confirmé Karim Asnoun (CGT) et une réunion est prévue la semaine prochaine à cet effet. "La décision définitive" sera prise en intersyndicale "le 7 janvier", a précisé Nordine Dahmane (FO).

Les taxis se mobilisent contre une "concurrence sauvage"

"Il est clair que les taxis n'en peuvent plus de cette concurrence sauvage" des VTC, a poursuivi M. Dahmane. Le marché du transport de personnes "n'est pas extensible" et ne peut pas "embaucher tout le monde sous prétexte qu'il y a trois millions de chômeurs. Il faut que le gouvernement reprenne les choses en main", a-t-il ajouté.

Sylla Ibrahima a aussi mis en cause les "dérives" sur le terrain des VTC, évoquant "maraude électronique, occupation de la voie publique, racolage".

Les taxis avaient manifesté le 25 juin contre l'application mobile UberPop, qui mettait en relation passagers et particuliers au volant de leur propre véhicule. Leur mobilisation avait été émaillée de violences, avec deux VTC incendiés à Paris et des altercations avec les chauffeurs.

La situation s'est "aggravée" malgré l'interdiction d'UberPop

UberPop a depuis été suspendue, mais la situation "s'est aggravée" du fait de la multiplication d'acteurs, selon M. Dahmane. Il a dit craindre une mobilisation plus "agitée" que celle de juin.

Cela n'a rien d'étonnant, et d'ailleurs, La Tribune le prévoyait fin septembre.

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Les chauffeurs de VTC ont eux-mêmes manifesté le 18 décembre, pour protester contre les baisses de tarifs décidées par des plateformes de réservation.

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 (Avec AFP)