Tout ce qui est rare est cher? Or voir ce très cher Christophe à l'Olympia est rare. C'est la première fois depuis 2002 que l'interprète des « Mots bleus » revient sur la scène parisienne (les 11, 12 et 13 mars). Il devrait y interpréter les titres de son (très bon) nouvel album « Aimer ce que nous sommes », paru à l'été 2008. Un opus dans la lignée du « nouveau » Christophe, loin, très loin de l'époque d'« Aline »? Il y a plus de quarante ans. Christophe est devenu un maniaque du son, fasciné par les synthés et les ordinateurs qu'il bidouille et bricole à volonté. Puis il plaque sa voix d'asthmatique sur ce résultat sonore. Le tout donne des mélodies aériennes sur des paroles quelque peu déjantées. C'est grand. Sur scène, Christophe mêle le kitch et l'avant-gardisme. Et il aime les trouvailles. En 2002, on avait eu droit à un prestidigitateur et à un mini-ballet signé Pietragalla. Magique. Souhaitons que la magie opère encore.J.-C. C.

latribune.fr

15 Jan 2009, 1:31

Partager :