Même s'il est en baisse de près de 23 % à 315 millions d'euros, Scor estime avoir enregistré un « bon résultat net ». Il a néanmoins été pénalisé par une dépréciation d'actifs de 260 millions d'euros. Ces dépréciations sont à rapporter « à nos 26 milliards de bilans : 1 % de dépréciation seulement est une performance avec des marchés aussi déstabilisés », déclare Denis Kessler, le président-directeur général. Il se félicite de sa « politique de gestion prudente » qui a conduit Scor à réduire dans ses actifs la part des actions à 4 %. Par ailleurs, les indicateurs du groupe sont au vert. Le volume de primes brutes a atteint 5,8 milliards d'euros (en hausse de 3,2 % en pro forma) malgré un contexte de réorganisation et de fusion des portefeuilles de Scor et Converium racheté en août 2007. Le groupe mise d'ailleurs sur une croissance de 6 % du chiffre d'affaires cette année compte tenu d'une hausse prévisible de la demande de réassurance traditionnelle (lire ci-contre). Alors que la sinistralité du secteur s'est dégradée en 2008 avec plusieurs catastrophes naturelles majeures (en particulier, les ouragans Ike et Gustav), Scor a maintenu son ratio combiné (les sinistres plus les charges rapportés aux primes) à 98,6 % marquant sa « capacité à absorber des sinistres importants tout en générant des résultats stables ». Avec 3,7 milliards d'euros de liquidités et des fonds propres de 3,4 milliards, le groupe « confirme ses objectifs fixés par le plan stratégique Dynamic Lift en vigueur jusqu'en 2010 ».

latribune.fr

17 Mars 2009, 10:58

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