à Francfort, un rôle crucial pour un salaire modéré

la fonction non exécutive est une institution du capitalisme allemand. La loi impose à chaque société par action la constitution d'un conseil de surveillance qui nomme le directoire et doit contrôler ses décisions. Son rôle est donc central, mais la rémunération des présidents de conseil de surveillance, décidée en assemblée générale des actionnaires et donc différente d'une entreprise à l'autre, n'atteint pas des sommets : chez Allianz, Henning Schulte-Noelle a touché 154.000 euros en 2008 ; chez Daimler, Manfred Bischof, 313.000 euros. Généralement, une part de la rémunération est liée aux résultats de l'entreprise. Chez Deutsche Bank, par exemple, Clemens Börsig a touché, en 2008, 264.000 euros, dont 0 euro au titre de la performance du groupe en perte cette année-là, contre 663.000 euros en 2007. La crise n'a pas manqué de nourrir une réflexion sur la responsabilité du président non exécutif. En octobre 2008, Kurt Viermetz avait dû démissionner de son poste du conseil de surveillance de la banque en quasi-faillite Hypo Real Estate, dans la foulée du président du directoire Georg Funke. Il avait dû quitter un peu plus tard ce même poste chez Deutsche Börse, tant sa crédibilité avait été atteinte. En ligne de mire des débats, le cumul des mandats et le transfert de dirigeants exécutifs du directoire vers le conseil de surveillance. Romaric Godin, à Francfort
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