Du rififi à Pôle emploi

ocialQuelle mouche a donc piqué Alain Lecanu, le vice-président de Pôle emploi?? En réclamant dans des propos relayés par l'Agence Éducation Formation et dans une interview hier aux « Échos » la tête de Christian Charpy, le directeur général du nouveau service public de l'emploi, déjà en pleine tourmente, le représentant de la CFE-CGC explique qu'il veut « un second souffle pour Pôle emploi, mais pas déstabiliser l'ensemble, surtout avec tout ce qui arrive?: le RSA, les jeunes sur le marché du travail, etc. ». Hier matin, Christian Charpy, qui commentait les mauvais chiffres de l'emploi salarié au premier trimestre 2009 (? 175.000 emplois dans le secteur privé, ? 1,1 %) a aussitôt riposté aux critiques. L'ancien patron de l'ANPE s?est tout d'abord défendu de tout « préjug頻 en faveur des ex-ANPE affirmant s'être « attaché depuis plusieurs mois à ne pas apparaître comme un ex-ANPE et à ce que chacun ait sa place dans Pôle emploi ». Il a ensuite souligné qu'il avait été nommé par le président Nicolas Sarkozy pour trois ans, après avis favorable du conseil d'administration. Il a également observé que le conseil d'administration « est amené à prendre l'ensemble des décisions nécessaires au fonctionnement du Pôle emploi, c'est donc lui qui fixe les orientations, bien sûr en cohérence avec les orientations fixées par le gouvernement ».MaladressesDe son côté, Dominique-Jean Chertier, président du conseil d'administration de Pôle emploi, ne « veut pas faire de personnalisation ». Il souligne le « travail énorme qui a été fait et qui continue d'être fait » dans le cadre de la fusion, même s'il y a parfois des maladresses. Il rappelle également que cette fusion se fait « dans un contexte de crise inédit et imprévisible, avec 3.000 demandeurs d'emploi de plus chaque jour en janvier et février, puis environ 2.000 demandeurs d'emploi supplémentaires chaque jour ». Sans nier les « difficultés opérationnelles » de la fusion, il fait remarquer que Pôle emploi « est une institution tout à fait nouvelle, où l'État doit comprendre qu'il n'est pas dans le conseil d'administration de l'ANPE et les partenaires sociaux pas dans celui de l'Unedic ». Christian Charpy a également reçu hier le renfort de Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, qui lui a manifesté hier à l'Assemblée nationale « toute la confiance du gouvernement ». I. M.
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