Le titre du groupe de services publics dédiés à l'énergie, après avoir fort bien résisté l'an dernier, est aujourd'hui la lanterne rouge du CAC 40 depuis le début de l'année 2009. Son cours a encore reculé de 4,4 % à la veille du week-end pascal, en recul de 32,6 % depuis le 2 janvier. GDF-Suez a subi le contrecoup de la dégradation du titre par Société Généralecute; Générale, passée à « vendre » sur le titre avec un objectif de 22 euros. Un peu plus tôt, c'était UBS qui était passé d' « achat » à « neutre ». Sans compter Goldman Sachs dont les stratégistes recommandent maintenant de revenir sur les valeurs cycliques en délaissant les valeurs défensives où les services publics figurent en bonne place.Pour autant, le géant de l'énergie s'estime « protégé contre une récession brutale » car faiblement exposé aux fluctuations des prix des matières premières, assure Dirk Beeuwsaert, directeur général adjoint en charge de la branche énergie Europe et international. Mais le marché s'inquiète du lien de ses facturations avec les cours du pétrole dont les prix ont reflué pour près des deux tiers de leur valeur depuis juillet dernier. Cette baisse des prix du pétrole, sur lesquels sont indexés ceux du gaz, va produire tous leurs effets dans les mois qui viennent car l'indexation joue avec un effet retard de plusieurs mois. croissance compromise. Par ailleurs, les financements de projets énergétiques sont devenus plus compliqués depuis le début des turbulences sur les marchés financiers, notamment en raison de leur coût plus élevé. Ils compromettent ainsi la croissance du groupe et notamment ses projets dans le nucléaire aux États-Unis. Cependant Dirk Beeuwsaert indique : « Depuis le début de la crise financière, nous avons financé de manière assez normale » des projets au Brésil, en Thaïlande, au Chili, au Panama et en Arabie Saoudite. C. T.- 4,4 %

latribune.fr

25 Avr 2009, 1:46

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