Avec une hausse des prix limitée en avril à 0,2 %, l'inflation sur un an retombe à un niveau historiquement bas puisque l'indice affiche une hausse de 0,1 %. « Il faut remonter à 1957 pour trouver une progression annuelle aussi faible », note l'Insee dans les commentaires accompagnant ces chiffres publiés hier. « La faiblesse de l'inflation est essentiellement liée à la chute du prix des carburants (? 22,4 % depuis douze mois) et ne traduit nullement une entrée en déflation », souligne-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, où l'on se réjouit de ce « facteur de soutien à la consommation dans le contexte difficile d'une remontée du chômage ». De fait si l'on se penche en détail sur les statistiques, il apparaît qu'à l'exception des loyers qui progressent de 3 % sur un an, les tarifs des grands postes de consommation comme les produits frais ou les produits de santé affichent un recul sur douze mois.

latribune.fr

27 Mai 2009, 1:38

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