Gecina  :  le tribunal de commerce donne raison aux actionnaires contestataires

L'étau se resserre autour des dirigeants de la société immobilière Gecina. Face à la série de plaintes déposées par l'Adam, l'association de défense des actionnaires minoritaires, mais aussi le comité d'entreprise de la société ainsi que Predica, filiale du Crédit Agricolegricole, qui mettent en avant une série de transactions litigieuses initiées par messieurs Rivero et Soler, le tribunal de commerce de Paris a rendu hier un verdict assez tranché. Il a accepté de limiter à 20 % la totalité des droits de vote des deux dirigeants jusqu'au 30 juin 2010. Et ce, pour n'avoir pas déclaré dans les délais leur participation estimée de concert à 33,16 % par l'AMF. Le tribunal a aussi accepté que soit nommé, lors de la prochaine assemblée générale (AG) du 15 juin, un mandataire ad hoc pour présider cette AG. Rivero et Soler ont fait appel de cette décision.rassurer les banquiersReste que l'AG sera l'occasion pour les différents actionnaires de Gecina de remodeler sa direction. Quelles sont les forces en présence ? L'espagnol Metrovacesa, aujourd'hui entre les mains des banquiers, possède 28 %. Le français Predica 8 %. À eux deux, ils peuvent faire basculer le tandem Rivero-Soler et prendre le pouvoir. Mais ne seraient-ils pas alors accusés d'agir de concert et contraints de lancer une OPA ? Plusieurs sources évoquent l'arrivée d'une personne extérieure pour mettre tout le monde d'accord et redorer l'image de Gecina : il s'agirait de Léon Bressler, l'ex-patron d'Unibail qui jouit d'une excellente réputation et qui rassurerait tous les banquiers. P. B.-B.
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