« AAA »

chronique du contrarianCes trois lettres ont fait rêver. Ces trois lettres ont fait vaciller le système financier. Ce rating des agences de notation est le plus élevé. Il indique la qualité de crédit la plus rassurante? ou l'incapacité des agences de notations à anticiper. Rappelons que la plupart des actifs qualifiés aujourd'hui de toxiques bénéficiaient, tous ou presque, de cette notation suprême avec la crise des subprimes. Si les agences de notation se sont trompées si souvent avec des implications dramatiques, pourquoi ne pourraient-elles pas encore se tromper ? Le sujet n'est pas d'actualité? de même que la fragilité des banques était volontairement ignorée avant la crise. Les États se sont substitués aux banques. On n'a pas réglé le problème. On a juste transféré le risque en espérant que les investisseurs n'y verront que du feu. On sait déjà que des pays comme l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, le Portugal sans même parler de l'Islande ont déjà basculé dans le camp des mauvais élèves. Mais le cas qui m'inquiète est celui des États-Unis. Je sais ce qu'on va me répliquer : « Les États-Unis ? Too big to fail? » Cette phrase, combien de fois l'avons-nous entendue depuis deux ans. Mais le raisonnement pour les États est faussé comme l'était le raisonnement pour les banques. On ne regarde que le « bilan » des États-Unis, il est mauvais mais pas désespéré? à un détail près. On oublie une fois de plus les engagements « hors bilan ». Le gouvernement américain garantit tout et n'importe quoi. Et continue à afficher un optimisme de façade sur les perspectives d'absorption de sa dette gigantesque. Comme les banques en 2007. La réalité, c'est que les États-Unis ne pourront pas faire face à leurs engagements. Ils devront dévaluer le dollar mais cela ne suffira pas. Ils devront également? renégocier leur dette. Scénario catastrophe ? Non. Réalité objective. Les chiffres sont devant nous. Prenons la peine de les étudier. Si le problème est pris à temps, des solutions peuvent être trouvées. AAA : Attention A l'Aveuglement.« Les États-Unis ? Too big to fail? » Cette phrase, combien de fois l'avons-nous entendue depuis deux ans. Mais le raisonnement pour les États est faussé comme l'était le raisonnement pour les banques.nulputet volestrud dolore min verilla feu feuPar Marc Fiorentino, PDG d'Allofinance.com
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.