thierry olive

Responsable du marché des capitaux chez BNP ParibasLes entreprises ont-elles intérêt à se recapitaliser en acceptant une décote sur leur cours de Bourse de 40 % en moyenne ? Certaines, comme le britannique Wolseley, n'ont pas d'autres choix si elles ne veulent pas rompre les « covenants » (clauses) de leur dette bancaire. D'autres, comme Saint-Gobain, préfèrent anticiper tout risque éventuel au niveau du bilan et sécuriser leur accès futur au marché du crédit. La décote n'est pas le c?ur du sujet, les droits de souscription permettant de rendre neutre l'opération pour l'actionnaire et la société. La question est de savoir s'il faut lancer l'opération aux cours actuels ou attendre des jours meilleurs ? Sur ce point, les dirigeants britanniques sont souvent plus pragmatiques que leurs confrères du continent : ils n'hésitent pas à lever des fonds pour mettre l'entreprise à l'abri. Cela explique en partie pourquoi le marché des capitaux est plus actif outre-Manche qu'ici.Les investisseurs sont-ils prêts à entendre ce discours ? Pour Wolseley, l'opération était salvatrice. Son annonce a donc été saluée. Pour Saint-Gobain, le marché a été surpris dans un premier temps. Mais au fur et à mesure des présentations, les investisseurs ont reconnu qu'il s'agissait de la bonne décision.Les Britanniques n'hésitent pas à lever des fonds pour mettre l'entreprise à l'abri. flashinterview
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