5 Une demande interne forte

Superpuissance agricole, puissance pétrolière en devenir, fer de lance des pays émergents d ans les négociations à l'Organisation mondiale du commerce : la stratégie économique du Brésil semble celle d'un pays centré sur les exportations. Et dépendante, donc, de la demande extérieure, ce qui pourrait sembler un handicap en cette période de ralentissement mondial. C'est partiellement vrai, mais avec une différence de taille. Contrairement à d'autres pays, de l'Allemagne à la Chine en passant par la Turquie, tournés essentiellement sur les exportations, le Brésil peut aussi compter sur le dynamisme de sa demande interne. Les efforts du gouvernement visant à réduire le fossé entre les classes sociales portent petit à petit leurs fruits : 20 millions de Brésiliens sont ainsi sortis de la pauvreté ces dernières années et la classe moyenne compte 86 millions de personnes. Optimistes de nature, les Brésiliens sont donc de plus en plus nombreux à goûter, depuis longtemps ou depuis peu, aux joies de la consommation. Et si les riches préfèrent encore Miami pour leurs courses, les pauvres, eux, vont dans les Carrefour et les Wal-Mart des grandes agglomérations brésiliennes. Mieux, habitués jusque dans les années 1990 à des poussées de fièvre inflationniste, tous savourent depuis quelque temps le retour d'une inflation raisonnable, favorable au pouvoir d'achat. Enfin, la relative sagesse des prix induit une baisse des taux d'intérêt, favorable, elle, aux demandes de prêts à la consommation. L. J. B++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++
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