Et c'est reparti pour un tour. Musées, monuments, salons ou ...

Expos à foisonVive la France ! Cette année, la rentrée culturelle se place sous le signe des artistes hexagonaux d'hier et d'aujourd'hui. À commencer par Xavier Veilhan qui succède à Jeff Koons à Versailles à compter du 13 septembre. Pour l'occasion, notre homme a conçu sept sculptures dispersées sur l'ensemble du domaine. Parmi elles, un carrosse violet qui semble lancé à vive allure dans la cour d'honneur. Ou encore ce gigantesque gisant aux traits de Youri Gagarine.C'est ensuite à Pierre-Auguste Renoir de prendre la relève le 23 septembre. Alors que le musée des Impressionnismes profite de la fin de l'été pour ouvrir ses portes (le 23 août) à Giverny avec une exposition consacrée à Joan Mitchell, le Grand Palais accueille une large exposition rassemblant les dernières ?uvres du maître ici confrontées aux toiles de Bonnard, Picasso, Maillol ou Matisse qu'elles ont inspirées.À Beaubourg, on célébrera dès le 14 octobre Pierre Soulages, « le peintre du noir et de la lumière », à travers une rétrospective réunissant une centaine d'?uvres. Des toutes premières ? des brous de noix réalisés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ? aux plus récentes.Les artistes étrangers ne sont pas oubliés pour autant. Ainsi, le musée d'Orsay ouvre ses portes au peintre belge James Ensor (1860-1949) qui se qualifiait lui-même d'« inclassable ». Car ses ?uvres, souvent macabres, grinçantes, entremêlent avec bonheur naturalisme, impressionnisme, fauvisme ou symbolisme pour le plus grand bonheur des surréalistes à qui Ensor a ouvert la voie.Venise au LouvreLe Louvre, lui, regarde cet automne plutôt du côté de la Venise du XVIe siècle, où évoluaient Véronèse, Titien et Le Tintoret. Une large exposition, présentée dans un ordre chronologique et thématique à compter du 17 septembre, leur rend hommage et dévoile comment ces trois-là ont su adapter le maniérisme, hérité de Rome et de Florence, à cette vision naturaliste du monde propre à l'âme vénitienne.D'une rive à l'autre, direction Byzance. Dans le cadre de la Saison de la Turquie en France, le Grand Palais racontera dès le 10 octobre, à travers une manifestation riche de quelque 300 objets rarement ou jamais montrés en France, l'histoire et la grandeur d'une ville d'abord appelée Byzance, puis Constantinople et aujourd'hui Istanbul.Pour prolonger cette exposition, rien de tel qu'un détour par l'Institut du monde arabe où le professeur d'origine iranienne Nasser D. Khalili, désormais installé au Royaume-Uni, présente une partie de sa collection d'art islamique. Soit un ensemble de près de 500 manuscrits, tapis, céramiques, laques ou bijoux qui soulignent les liens entre l'art et le sacré et témoignent du développement des arts dans les cours musulmanes.Et l'image dans tout ça ? Elle se fixe tout d'abord à la Fondation Henri Cartier-Bresson avec une exposition extrêmement attendue consacrée au photographe August Sander (1876-1964) qui a documenté la société allemande de l'entre-deux-guerres comme nul autre avant lui. Plus légère (quoi que?), la rétrospective consacrée à Fellini au Jeu de paume pour fêter les 50 ans de « la Dolce Vita » (le 21 octobre). De quoi noircir bien des agendas ! Yasmine Youssi
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