Vitamétal cherche à prendre de l'ampleur au Maghreb

Vitamétal a commencé petit, en 1986, avec un atelier de 40 m2 à Lyon. Aujourd'hui, après deux opérations de croissance externe qui l'ont propulsé au rang de leader des fonds bombés sur le marché français, le petit groupe, dédié à l'origine au repoussage des métaux, orchestre désormais sa croissance en créant de nouvelles entités, tant en France qu'à l'étranger. Ainsi, Vitamétal vient d'ouvrir une entité commerciale et de production de sept personnes, à Paris, « pour capter des clients dans les secteurs de l'éclairage, de la ventilation, des luminaires ou encore des arts de la table, qui ne veulent travailler qu'avec des Parisiens », précise Franck Renda, le dirigeant fondateur de la PMI. En outre, il vient d'ouvrir en Tunisie, avec un partenaire local (le groupe Pireco), une unité de production qui emploie quinze personnes, pour commencer. « Nous allons répondre à la demande de clients français qui veulent se soustraire au monopole du seul fabricant de fonds bombés pour les cuves destinées à recevoir de l'eau ou du fioul », explique-t-il. 150.000 euros ont donc été investis à Paris, 360.000 en Tunisie et ce n'est pas fini?: Franck Renda travaille actuellement avec un de ses clients, néo- calédonien, à la création d'une autre usine, toujours en Tunisie. Cette entité ? qui devrait leur coûter environ 1 million d'euros ? fournirait au marché européen des fonds bombés pour les cumulus solaires. Elle devrait prendre place elle aussi dans la zone industrielle de Soliman, au sud-est de Tunis.En 2008, le plus important investissement a été consacré, en France, à l'acquisition d'un centre de découpe laser cinq axes, pour le découpage de pièces en 3D. Coût?: 500.000 euros. « Ceci nous permet de compléter notre offre de prestation, précise le PDG, puisque nous réalisons nous-mêmes les pièces puis leur découpe?: fonds troués pour la fabrication des cumulus solaires, nez d'éoliennes, etc. »nouveaux savoir-faireLe solaire, l'éolien, mais aussi le pétrolier ou l'aérospatial?: au fil de sa croissance et de ses acquisitions, Vitamétal a considérablement élargi et diversifié le panel de ses clients. L'acquisition de Forme (fonds bombés jusqu'à 3 mètres) et de 3F (fonds bombés de grandes dimensions), en 2004 et 2006, toutes deux achetées au groupe Jacquet Industrie (devenu ensuite Jacquet Métal) lui ont apporté de nouveaux savoir-faire et une taille critique. Grâce à ces acquisitions, la société installée à Mions (15 km au sud-est de Lyon), qui pesait un peu plus de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires il y a quatre ans, réalise aujourd'hui 12 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 83 personnes (dont 8 dans son holding). « Nous avons rapidement créé une dynamique car nous étions vraiment complémentaires. Et, du fait de notre taille, nous avons pu nous positionner sur des secteurs plus pointus », commente Franck Renda. La société devrait clôturer 2008 sur quelque 13 millions d'euros de ventes.
Commentaires 4
à écrit le 28/02/2018 à 8:55
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après avoir été en liquidation et donc maintenant payé par le pole emploi, il travail dans la societe STEEL E qu'il a monté au noms de ses enfants mais rémunéré par le pole emploi. bravo l'arnaque

à écrit le 18/05/2017 à 16:39
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Il a encore réussi a racheté sa société qui a déposé le bilan avec un prête nom . un vrai bandit !!

à écrit le 10/03/2017 à 20:17
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des plaintes pénales en Tunisie et en France pour cet individu, renseignez vous surtout

à écrit le 20/10/2016 à 9:28
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Cette société Vitamétal dirigée par un voyou Franck Renda, à déposé le bilan en 2010 après avoir escroqué plusieurs clients et fournisseurs. C'est son sept ou huitième dépôt de bilan. il a redémarré sous le nom steelforming et a encore déposé le...

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