Octime aide les DRH à s'organiser

Avec l'aide de plusieurs fonds de développement, Guillaume Berbinau a récemment pris lecontrôle de la société Octime, basée à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Il en détient désormais 51 % des parts. Cette SSII créée en 1998 par Jean-François Idiart et qui dispose d'une agence parisienne est spécialisée dans l'édition de logiciels d'optimisation des ressources humaines principalement dédiés à la gestion du temps de travail." UN ENJEU MAJEUR"" Avant les lois Aubry, la planification des ressources humaines ne présentait aucune difficulté particulière. Mais, depuis leur avènement, l'organisation du temps de travail est devenue un enjeu majeur pour la plupart des entreprises ", explique Guillaume Berbinau, le nouveau président de la société. Octime s'est donc engouffrée sur ce créneau et fournit depuis une ­dizaine d'années aux entreprises et administrations un outil ­d'organisation, mais aussi de contrôle des équipes.Avec un contenu adapté à la situation de chacun grâce à la prise en compte de la réglementation nationale ainsi que des éventuels accords conventionnels, Octime a su séduire depuis sa création un millier de clients, soit 6.000 sites pour gérer 300.000 salariés." Nous avons commencé à nous développer d'abord sur le secteur de la santé. L'organisation des cliniques et des hôpitaux a en effet été parmi les plus affectées par la loi instaurant les 35 heures. Mais nous nous sommes depuis également introduits dans d'autres secteurs d'activité, y compris la distribution, qui ­constitue aujourd'hui un moteur de développement appréciable ", confie Guillaume Berbinau, dont la société (4,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007, 47 salariés) connaît une croissance ­d'environ 20 % par an. Selon les estimations de la PME, ce rythme de progression devrait perdurer encore trois ou quatre ans.Le prochain relais de croissance, c'est donc l'export, qu'Octime, dont les logiciels ne sont distribués qu'en France, envisage de développer prochainement. D'autant qu'il s'agit aussi de suivre - et à moindre frais - certains clients demandeurs d'une prestation étendue. " La distribution de notre outil à l'étranger nous demandera des investissements peu importants. Il nous suffira de répliquer avec quelques adaptations et ajustements le modèle français ", estime Guillaume Berbinau, qui espère réaliser 15 % à 20 % de ses chiffres d'affaires à l'étranger d'ici deux ou trois ans.
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