François Bayrou : " Les principes de la République sont en jeu "

Ingrid Betancourt . " C'était très important et assez bouleversant de la voir sortir de la forêt avec cette présence. C'était quelqu'un de fort dans son expression [...], en même temps quelqu'un dont on avait le sentiment qu'elle n'avait pas cessé d'être une femme publique. [...] Quand vous êtes en situation de responsabilité, président de la République, vous faites ce que vous pouvez. [...] Pour ma part, je ne ferai aucune polémique et aucun procès [...]. Si une rançon a été versée, qu'est-ce que cela peut faire [...]. "Nicolas Sarkozy aux JO de Pékin : " Ce n'est pas une surprise. Je n'ai jamais cru ni pensé que Nicolas Sarkozy n'irait pas. [...] La question est de savoir quels sont les gestes qui seront faits pour que cette présence ne soit pas une reddition. [...] J'imagine qu'il a des assurances, qu'il a programmé un geste à l'égard du dalaï-lama [...]. De ce point de vue, il assume sa responsabilité. [...] Je pense qu'en amont on aurait pu avoir une force de conviction beaucoup plus grande. "Présidence française de l'UE : " Il ne peut pas y avoir de responsable français qui ne mesure pas le caractère crucial, massif de l'idéal européen ou de la perspective européenne. Nicolas Sarkozy s'est trompé sur le traité de Lisbonne car il a fait l'inverse de ce que j'avais dit, c'est-à-dire avoir un texte clair et compréhensible par tout le monde. [...] Nous avons eu un traité dix fois plus compliqué, totalement illisible [...]. "Échanges Sarkozy-Trichet : " La politique de Jean-Claude Trichet est une politique protectrice. Tout le monde sait bien que la hausse des matières premières était la cause première des difficultés que nous avons. Une seule chose nous protège contre cette hausse, c'est l'euro [...]. Le danger pour les peuples, les consommateurs et les pauvres, c'est l'inflation [...]. Je n'ai jamais été partisan d'une politique de monnaie faible. [...]. "Armée-télévision publique-grève : " Les principes de la République sont en jeu [...]. Quand on a humilié dans la même semaine l'armée, la télévision publique et les organisations syndicales, cela fait beaucoup pour quelqu'un dont la mission est de rassembler son peuple. Et je trouve que les déclarations successives de Nicolas Sarkozy sont des déclarations qui tiennent de la fanfaronnade pour les unes, de la rodomontade pour les autres [...]. "Défense : " Je suis pour la rationalisation, mais faisons attention à ne pas plonger des régions entières dans le désespoir. "Politiqu e : " Nicolas Sarkozy n'a toujours pas compris qu'il y a des hommes pour lesquels les convictions sont plus importantes que le pouvoir. "Projet de loi sur le temps de travail : " Ce qui a de grave dans ce texte, c'est qu'il n'a pas respecté la parole donnée (Ndlr : aux partenaires sociaux signataires de la position commune) [...]. Les syndicats se sont sentis trompés [...]. Je ne voterai pas le texte pour cette raison-là. "Réforme des institutions : " J'ai voté non en première lecture [...]. Ce qui ne marche pas, c'est qu'il n'y a pas de séparation entre le chef de l'État et le Parlement. [...] Tant que vous n'avez pas une loi électorale juste, vous n'aurez pas cette indépendance. "Référendum et Turquie : " Je n'ai jamais été favorable à l'adhésion de la Turquie, mais je considère que ce n'est pas au peuple de rejeter la Turquie [...]. "Retour dans l'Otan : " C'est quelque chose à quoi je m'opposerai [...]. Pour l'avenir de la France et du monde, il faut une voix française capable de participer quand c'est nécessaire et de dire non quand cela s'impose. "La Poste : " L'ouverture du capital doit s'accompagner ou être précédé d'engagements de cahiers des charges et de service public. Le service public ne doit pas être amoindri, mais amélioré. "
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