transport fluvialJugé essentiel et emblématique dans le cadre du Grenelle de l'environnement, le projet du canal Seine-Nord Europe connaît quelques difficultés. Objet d'un partenariat public-privé ? le premier dans le fluvial ?, « le bouclage financier du dossier a du mal à se faire », indique un bon connaisseur du sujet. La rentabilité économique de ce projet, dont le coût est estimé à quelque 4 milliards d'euros, se révèle en effet peu évidente, selon ce spécialiste. Pour l'heure, trois régions (l'Île-de-France, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais) se sont engagées à hauteur de 600 millions d'euros, l'Union européenne pour 300 millions et l'État pour 900 millions. « Nous attendons le lancement du dialogue compétitif avant fin 2009 », espère Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne, rapporteur général de la commission des Finances et président de l'Association Seine-Nord Europe. Cette procédure de dialogue entre le pouvoir adjudicateur et les candidats ? Bouygues et Vinci ont indiqué leur intérêt ? devrait durer dix-huit mois. « Si tout va dans le bon sens, les premiers coups de pioche pourraient être donnés au premier semestre 2012. » I. S.

latribune.fr

01 Déc 2009, 1:45

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