Les chantiers STX proches de la noyade

Il y a un an, Nicolas Sarkozy annonçait l'arrivée de l'État (33,34 % aux côtés d'Alstom Marine, 16,65 %, la majorité étant détenue par le coréen STX Shipbuilding, 50,01 %) dans STX France pour soutenir un des fleurons de l'industrie française en déclin. Depuis, aucune solution industrielle ne se dessine pour les ex-Chantiers de l'Atlantique en dépit des promesses. Et faute de nouvelles commandes, l'avenir du chantier s'annonce sombre. Deux paquebots sont en fin de construction, l'un doit être livré en février, l'autre en juin. STX France réalise aussi un bâtiment de protection et de commandement (BPC), qui doit être livré à la Marine nationale en 2011, et un navire de surveillance pour la Marine marocaine fabriqué à Lorient. Ce qui est très largement insuffisant afin d'occuper les 2.500 salariés du chantier. La direction a déjà été contrainte de lancer un plan de départ volontaire pour 351 personnes et les salariés sont en chômage partiel jusqu'à fin février (250.000 heures). Un espoir, la Marine russe pourrait acheter un, voire deux BPC. Un tel bâtiment représente pour STX plus de 22 % de la charge annuelle. M. C.un énorme casse-tête
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