Bourses européennes : les FLOPS du 1er trimestre

- - - - - - - - - - - BBVA : -20,42 %Banco Santander : -14,81 %Intesa Sanpaolo : -12,46 %Bayer : -10,51 %Telefonica : -10,14 %- - - - - - - - - - -Ce n'est pas un hasard si les trois plus mauvaises performances de l'indice Stoxx 50, sur le premier trimestre, reviennent à trois banques. En l'occurence, il s'agit de l'italienne Intesa Sanpaolo qui a perdu plus de 12 % sur la période, de Banco Santander qui en a cédé plus de 14 % -- la palme revenant à BBVA qui a abandonné plus de 20 %. Il faut dire que le secteur financier a été le principal contributeur au mouvement de baisse connu par les marchés d'actions sur le mois de janvier. Un mouvement qui s'explique logiquement après leur fort rebond de 2009. Devenues particulièrement chères en bourse, elles ont donc essuyé, en ce début d'année, de fortes prises de bénéfices. Au point que le secteur, dans son ensemble, affiche, avec une croissance de seulement 0,19 %, l'une des plus mauvaises performances sectorielles du DJ Euro Stoxx 50. Mais déjà, certains parient sur une rapide reprise de ces deux banques espagnoles. Plus que les autres, ces établissements bénéficient d'une exposition privilégiée au continent sud-américain, marché émergent par excellence sur lequel les experts voient se profiler un fort rebond économique.La ségrégation des valeurs espagnolesMais les valeurs bancaires ne sont pas les seules à boire la tasse sur la période. L'autre secteur particulièrement représenté en bas de tableau est celui des utlities (services énergétiques) qui, contrairement à celui des banques, pouvait encore en début d'année espérer profiter d'un effet de rattrapage après être passé à côté du rebond l'an dernier. Mais rien n'y a fait. L'allemand E.on et l'espagnol Iberdrola font ainsi parti des plus mauvaises performances de l'Euro Stoxx 50 avec des baisses respectives de 6,5 % et de 5,92 %. La contre-performances de sociétés de services aux collectivités est d'autant plus surprenante qu'elles auraient dû être recherchée à l'heure où les gérants n'ont juré que par le rendement durant le premier trimestre. Leur problème c'est que bien qu'encore élevés, leurs dividendes tendent à se réduire. Et leur activité, quand elle dépend en grande partie de la distribution d'énergie, s'est montrée beaucoup plus cyclique à la lumière de la crise qui vient de passer.Mise en quarantaine géographiqueAu-delà des secteurs et des sociétés, une grande constance apparaît : l'essentiel des « flops » ont été enregistrés par des entreprises de la Péninsule Ibé. Sur les dix plus fortes baisses de l'Euro Stoxx 50, cinq sont espagnoles. Une mise en quarantaine géographique qui n'est pas étrangère au principal facteur qui a «drivé» les marchés en cette première partie d'année, à savoir le risque souverain. Or, dans le sillage de la Grèce, l'Espagne a été l'un des premiers pays de la zone euro sur lequel les inquiétudes se sont concentrées.
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