Entre 2008 et 2009, Duflot Industrie a vu ses ventes baisser...

Entre 2008 et 2009, Duflot Industrie a vu ses ventes baisser de 13,5 %. Mais sur cette même période, l'entreprise a réussi à augmenter ses marges et à décrocher de nouveaux marchés. Sa nouvelle ligne de production et ses dépenses en R&D (3 % de son chiffre d'affaires) y sont pour beaucoup. Au moment où débutait la crise financière, cette PME, spécialisée dans les textiles fonctionnels non tissés qui ne brûlent pas, ne fondent pas et ne se percent pas, décidait d'investir encore 4,7 millions d'euros (un tiers de son chiffre d'affaires !) pour augmenter ses capacités de production d'environ 30 %.Dès 2008 commençait donc l'installation des nouveaux équipements et, en juillet 2009, démarrait la production de la nouvelle ligne à Caudry (la ville de la dentelle et de la broderie), près de Cambrai. Aujourd'hui, alors que la société ne voit pas encore poindre la reprise industrielle en France, elle table cependant sur une remontée de ses ventes en 2010. Elle vise un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros, après 11,5 millions en 2009 et 13,3 millions en 2008. À ce jour, l'usine n'a pas encore fonctionné à plein régime, les carnets de commande ayant été revus à la baisse. Pourtant, François-Xavier Delatte, président de Duflot Industrie, ne regrette rien, bien au contraire : « Nous travaillons aujourd'hui sur des lignes de bien meilleure qualité qui nous donnent une longueur d'avance sur nos concurrents. »Chez Duflot Industrie, qui emploie une soixantaine de personnes, l'innovation est une tradition. La PMI, qui produit les textiles recouvrant les sièges des autobus, des métros (dont celui de Londres), des trains (SNCF), ou de salles de concert, de cinéma, etc., dépose environ un brevet par an. En octobre dernier, elle a ainsi lancé Trifonic, un isolant pour revêtements de sols qui réduit de 18 à 19 décibels les bruits d'impact, par exemple le claquement de talons sur du carrelage. Jusqu'à présent, personne n'avait réussi à dépasser le seuil de 16 décibels. « Les ventes partent en flèche. Nous devrions en vendre pour un million d'euros en 2010 », se félicite François-Xavier Delatte. Geneviève Hermann, à Lille Duflot Industrie : un brevet par
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.