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L'année 2010 vient de débuter, mais un retour sur les valeurs européennes gagnantes et sur les titres perdants de 2009 s'impose. En effet, si les investisseurs souhaitent répliquer au cours des prochains mois leur stratégie de l'an dernier, à savoir privilégier les actions massacrées et délaisser les titres vedettes, il importe de savoir qui ont été les stars et les mal-aimés de 2009. Globalement, sur l'indice européen Dow Jones Stoxx 600, le secteur des ressources de base a tenu le haut du pavé l'an dernier, avec une envolée de 102,3 %. À l'inverse, les groupes de services aux collectivités ont fait office de lanterne rouge, leur progression moyenne s'étant limitée à 1,5 %.Reste que ces généralités dissimulent de grandes disparités, d'une place boursière à l'autre. À Londres, c'est certes un producteur de matières premières, Kazakhmys, qui a réalisé la meilleure performance de l'indice FTSE 100 en 2009, avec un bond de 475 %, grâce au renchérissement des ressources de base.Mais il en va tout autrement à Francfort, où la valeur qui a tiré la couverture à elle, l'an dernier, est Infineon, dont le cours a grimpé de 352 %. Le fabricant de semi-conducteurs a renoué avec les bénéfices au quatrième trimestre de son exercice fiscal, grâce à une reprise de la demande de ses clients industriels. Ce qui a permis à Infineon d'intégrer le DAX, l'indice vedette de la Bourse allemande. Deux points communs avec le groupe français de services parapétroliers Technip, qui s'est adjugé la plus forte hausse du CAC 40 en 2009 (+ 126,50 %), rejoignant ainsi l'indice phare de la place parisienne.Les choses sont encore différentes à Madrid, où la star de l'Ibex en 2009 a été Tecnicas Reunida, avec un gain de 118 %. Ce constructeur d'usines a symbolisé les relevailles boursières d'un secteur du BTP délaissé deux années durant, en raison de la grave crise immobilière qui a secoué l'Espagne. Diversité toujours si l'on se penche sur la Bourse suisse, dont le vainqueur 2009 est Swiss Life. Son ascension boursière de 91 %, l'assureur la doit à sa résistance à la crise financière, et à son nouvel objectif de porter la rentabilité de ses fonds propres entre 10 et 12 % en 2012. C'est encore un groupe d'un secteur différent qui a signé la plus forte progression de la Bourse d'Amsterdam l'an dernier : Randstad, dont le cours s'est apprécié de 140 %. Le groupe de travail temporaire a bénéficié de l'amorce de reprise économique, les entreprises, lorsqu'elles recommencent à embaucher, recrutant d'abord des intérimaires plutôt que des contrats à durée indéterminée.En revanche, les perdants 2009 de l'Europe boursière présentent une certaine homogénéité. Banco Sabadell à Madrid (- 20 %), Royal Bank of Scotland à Londres (- 41 %), Commerzbank à Francfort (- 11 %), Aegon à Amsterdam (+ 0,33 %)? Ces contre-performances montrent que toutes les financières n'ont pas bénéficié du rally de 2009. n 25 millions d'Américains ne bénéficient d'aucune ASSURANCE SANTé ou retraite.
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