Cref : l'accusation satisfaite des peines requises

Les audiences du procès pénal des administrateurs du Cref (Complémentaire retraite de la fonction publique qui a fait faillite et a été rebaptisée Corem en 2002) se sont achevées mercredi dernier au Palais de Justice de Paris. Les peines requises par le parquet contre les prévenus sont maintenant connues : elles vont de 10 à 18 mois de prison avec sursis pour les huit accusés, anciens gérants. Les réquisitions du parquet s'accompagnent d'une parution des sanctions dans la revue « Valeurs mutualistes ». Il n'y a donc pas d'amende requise mais le tribunal peut très bien alourdir les peines, qui pourraient aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende. décision le 8 juin « Les réquisitions du procureur nous sont favorables », estime Me Nicolas Lecoq Vallon, l'avocat des victimes regroupées dans le Comité de défense et d'information des sociétaires (CDIS), aujourd'hui fort de 6.000 adhérents. Ces dernières ont demandé en valeur de symbole une indemnité d'un euro pour préjudice moral et le remboursement des frais de procédures. Elles espèrent également que les prévenus seront contraints de rembourser ce qu'ils ont détourné. Selon l'accusation, René Teulade, l'accusé phare du procès et ancien président de la mutuelle qui gérait le Cref, aurait ainsi obtenu pour plus de 45.000 euros d'indemnités de sujétion, de représentation et de mission-conseil, et engagé plus de 33.000 euros de dépenses avec une carte bancaire de la mutuelle. La décision du tribunal sera annoncée le 8 juin. D'ici là, le verdict du recours en appel des victimes dans le cadre du procès civil sera connu le 29 avril, une décision favorable aux parties civiles pourrait représenter une indemnisation de plusieurs millions d'euros. Mathias Thépot
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