La Grèce poursuit son régime d'austérité

Les Grecs le savaient déjà, la rigueur budgétaire va se poursuivre en 2011, et même s'accentuer, au regard du projet de budget dévoilé lundi par le gouvernement de George Papandreou. Ainsi, l'objectif de réduction du déficit public est prévu à 7 % du PIB contre 7,8 % estimé cette année. En valeur, les dépenses publiques devraient passer de 18,5 milliards d'euros en 2010, à 16,3 milliards d'euros en 2011. La dette publique devrait continuer à peser, à 330,1 milliards d'euros (142,2 % du PIB), contre 313,2 milliards d'euros, évalués en 2010 (132,7 % du PIB). Pour George Papaconstantinou, le ministre des Finances grec, le but est de pouvoir revenir dès l'année prochaine sur les marchés financiers pour emprunter, alors que le pays bénéficie depuis cette année d'un plan d'aide de 110 milliards d'euros sur trois ans, accordé par l'Union européenne et le FMI, en raison d'une situation de quasi défaut en début d'année de ce membre de la zone euro. Car la Grèce devrait connaître en 2011, pour la troisième année consécutive, une récession, de l'ordre de - 2,6 %, contre - 4 % prévus cette année. Surtout, le pays devrait encore faire face à une dégradation du marché du travail, avec un taux de chômage qui devrait s'élever à 14,5 % en 2011 et 15% en 2012. R. Ju.
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